Sans lui, plus de nouvelles !
Un journal fait
Par les enfants de l’école,
Édité tous les deux mois,
Riche d’histoires, d’aventures, d’expériences,
Chaque classe a sa page et
Avec une équipe de journaliste de choc
Nous explorons Morlaix et ses environs.
Avec tous les parents et amis de l’école
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Le prix du Jury 2010
La remise des prix à Rennes
On a voyagé en 1re classe on était accompagné par : Carole la mère de Corentin, Fabienne la mère de Driss, Jean Pierre, Béatrice et Jean-Georges.
Comme délégués il y avait Kaelan, Marion, Nicolas, Mathilde, Jules,Emma du cm1, Emma du CP, Loanne, Driss et Enzo. Puis après 2 heures de route, nous sommes arrivés à la gare de Rennes, nous avons marché jusqu’à l’Académie de Rennes puis nous nous sommes dirigés vers le parc du Thabord pour pique-niquer. Pour attendre un peu nous avons fait le tour du parc
Puis nous sommes allés à l’Académie de Rennes pour recevoir le prix des journaux.Monsieur le Recteur de l’Académie de Rennes nous a félicités, et nous avons gagné le prix du Jury et 300€. Ensuite, il y avait un goûter dans la cour de l’académie il y avait des crêpes, des gâteaux, du coca, et du jus d’orange, à la fin du goûter nous nous sommes baladés dans Rennes et Béatrice nous a offert une glace. Puis nous sommes allés à la gare puis nous sommes rentrés à Morlaix à 19 h 31.
Les articles des journalistes
Les journalistes au centre équestre de Coat Congar
Les journalistes au centre équestre de Coat CongarLes journalistes du Super-Canard ont été chaleureusement accueillis par Catherine, propriétaire du centre équestre de Coat Congar, à qui ils ont posé de nombreuses questions.
Combien y a -t-il de chevaux et de poneys au centre équestre ?Il y a 25 chevaux et poneys, à peu près autant de mâles (hongres) que de femelles.Les poneys ont une taille de moins de 1,48 m au garrot. Nous avons aussi un entier (mâle non castré) qui sert à la reproduction. Nous avons plusieurs races de chevaux et poneys : shetland, welsh, conémara, new forrest,…Combien êtes-vous à travailler au centre équestre ?Nous sommes deux, moi et Xavier, et parfois quelques stagiaires de l’école UFR de Landivisiau.
Depuis quand êtes-vous au centre équestre ?Depuis mai 2002. Votre métier est-il difficile ?Pour faire ce métier, il faut être passionné. Il vaut mieux ne pas prendre trop souvent de vacances. On travaille tous les jours de la semaine. Il faut 5 heures pour entretenir le centre, nourrir les chevaux. Et puis il y a les cours, les entraînements,…Que mangent les chevaux ?Les chevaux mangent du foin, un peu de paille et des granulés au soja. Ils mangent ça car c’est très équilibré et ça leur donne de l’énergie. Un cheval boit entre 40 et 50 litres d’eau par jour, davantage en été ou quand il attend un poulain.Quel âge a votre plus vieux cheval ?Il a 23 ans.Avez-vous beaucoup de trophées ?Oui, nous en avons beaucoup et beaucoup de plaques.Comment lave-t-on un cheval ?On lave un cheval avec une étrille et des brosses. C’est le pansage.
Dormez-vous parfois avec vos chevaux ?Quand ils sont malades et quand ils ont des poulains. Quelle est la vie d’un cheval ?Jusqu’à 2, 3 ans, c’est un poulain.A 4 ou 5 ans, il est éduqué par un professionnel. Entre 6 et 15 ans, le cheval travaille dans sa spécialité et dans les cours. A 15 ans, le cheval prend sa retraite.
Quelles sont vos spécialités à Coat Congar ?Ici, les chevaux sont polyvalents. Ils peuvent faire plusieurs choses.Nous faisons du dressage, de l’endurance, du saut d’obstacles, de la randonnée sur plusieurs jours, des spectacles équestres.
Au dressage, les figures et les allures sont imposées et la qualité du cavalier est importante. En endurance, le cheval peut faire 20km, 30km, 40km ou 60km. Il y a aussi une course de 200 km en 2 jours. Le cavalier doit être léger et en bonne forme.Les chevaux sont polyvalents. Ils font des randonnées sur plusieurs jours et aussi des spectacles équestres.Les chevaux sont-ils parfois malades ?Ils peuvent avoir des rhumes, de l’asthme, des coliques. Ils peuvent avoir des bouchons dans le tube digestif et peuvent en mourir. Les vers peuvent provoquer des coliques. Ils ont parfois la maladie du lundi : leurs muscles sont tétanisés car ils ont beaucoup couru le dimanche.Il faut les vacciner une fois par an et les vermifuger.
Quels sont les métiers du cheval ?Diriger une école d’équitation (brevet d’état) (gérer, enseigner, quelques notions de vétérinaire, d’agriculteur). C’est un métier très polyvalent. Les autres métiers pour le cheval sont : vétérinaire équin, maréchal-ferrant, sellier, animateur poney, organisateur de randonnées équestres, spécialiste de spectacle équestre, instituteur national (c’est un sport olympique).
Xavier change le fer d’une jument.
Quelle est la taille du centre équestre ?Le centre équestre s’étend sur 20 hectares. On y voit un manège couvert, une carrière pour les sauts d’obstacles, des box individuels, des stabules pour plusieurs chevaux, une sellerie, des enclos, des pistes dans un grand bois.
Les journalistes chez Florence, la fleuriste
Les journalistes chez Florence, la fleuriste
Florence nous a accueillis dans sa boutique de fleurs. Elle se trouve à la Madeleine près du salon de coiffure de Zoé et de la boulangerie. Dans son magasin, il y avait beaucoup de plantes grasses, des fleurs de toutes les couleurs, des plantes vertes. Florence vend aussi du vin.
Elle passe beaucoup de temps à faire le ménage, à nettoyer la vitrine et à désinfecter les vases. Il n’y a pas du tout de mimosas parce qu’elle est allergique. La boutique est toujours à 15°C pour que les fleurs ne s’épanouissent pas trop vite. Sa passion, c’est les plantes. Elle a grandi dans les plantes. Ses parents étaient fleuristes et quand elle était petite, elle les aidait dans leur magasin. Les roses rouges sont les stars de la vente. Elles proviennent de l’Equateur et sont le produit d’un commerce équitable. Les autres fleurs viennent de Bretagne ou de Vendée. Les fleurs les moins vendues sont les chrysanthèmes. Les gens n’en achètent pas car ça leur rappelle trop la mort.
Une belle orchidée
Florence n’a jamais fait d’études de fleuriste. Les jeunes qui veulent faire ce métier peuvent passer un CAP ou un Bac professionnel. Pour faire ce métier, il faut une grande connaissance botanique c’est-à-dire des plantes.Florence vend aussi des fleurs artificielles. On les appelle des fleurs intemporelles car elles peuvent durer très longtemps.
Un hortensia artificiel
Florence s’occupe bien de ses fleurs. Elle les arrose tous les deux jours. Les fleurs doivent être vendues dans les trois ou quatre jours qui suivent la livraison.Nous avons eu la chance de voir le camion de livraison. On a pu y monter. On a vu des roses, des marguerites, des orchidées, …
.Les fleurs dans le camion
La visite était très intéressante. Merci Florence de nous avoir accueillis.
Thélio et Lou-Anne et Erell
Les journalistes visitent Skol Vreizh
Les journalistes visitent Skol VreizhSkol Vreizh est une maison d’édition installée dans la Manufacture. La Manufacture a fermé il y a plus de dix ans. On y fabriquait depuis le 17e siècle du tabac à priser, à chiquer, puis des cigares.
Skol Vreizh existe depuis 50 ans. Un éditeur fabrique des livres et parfois des CD . Quand on est auteur d’un livre on peut apporter son manuscrit ou son tapuscrit : il est lu par un comité de lecture puis on réfléchit avec une maquettiste à la forme qu’aura le livre(format, illustrations, typographie…). Ensuite l’éditeur se demande à combien d’exemplaires il va tirer le livre ; c’est une décision difficile à prendre car on ne sait pas à l’avance si ça va marcher ou non.Skol Vreizh édite environ 20 livres par an. Il y a actuellement 150 titres disponibles au catalogue ; ils sont très différents : livres d’histoire, livres pour enfants, documentaires…
Jean-René Le Quéau, directeur de Skol Vreizh, nous montre une maquette. Sur une seule feuille, il y aura 8 pages quand ce sera plié et coupé.
Le chemin du livre
- L’auteur écrit
- L’éditeur fabrique et produit
- L’imprimeur imprime
- Le diffuseur répartit dans les différents points de vente
- Le libraire vend
- Le lecteur lit
Un drôle de succès : les BretonnismesC’est un livre écrit par Hervé Lossec et illustré par Nono (qui dessine tous les jours dans le Télégramme). Ce livre raconte comment le Français parlé en Bretagne est mélangé avec des mots, des expressions ou des formes de phrases qui viennent du Breton.
Au départ, il a été tiré à 2400 exemplaires par l’imprimerie de Bretagne de Morlaix. Mais le succès a été très rapide et il a fallu en imprimer davantage, à tel point qu’il a fallu trouver d’autres imprimeurs. Actuellement, plus de 100 000 exemplaires ont été tirés. Un deuxième volume des bretonnismes est sorti. L’éditeur se prépare à éditer des galloïsmes : le gallo est une langue parlée en haute Bretagne ; ce n’est pas pareil que le Breton.
L’éditeur Skol Vreizh veut défendre et promouvoir la langue bretonne. Tous les livres publiés ne sont pas en Breton. Il y a des livres pour enfants :
des livres avec un CD audio :
de très beaux livres avec de riches illustrations :
Ce livre de plus de 900 pages a été tiré à 4000 exemplaires.
Merci à Jean-René Le Quéau pour son accueil et toutes les explications
Année 21018-2019
Année 2017-2018
Année 2016-2017
Année 2013-2014
’Curieux de nature’, la biodiversité bretonne
’Curieux de nature’, la biodiversité bretonneCette année, dans le cadre éco-école, nous travaillons sur le thème de la biodiversité. Les éco-délégués préparent un questionnaire sur la faune et la flore qui sera diffusé dans les familles à la rentrée de janvier.Le CPIE de la Base du Douron nous a prêté une exposition éditée par l’Espace des Sciences de Rennes qui retrace une partie de la biodiversité bretonne. Cette exposition regroupe des panneaux qui renseignent sur des espèces particulières comme la rainette, le martinet noir, la jacinthe des bois, le fragon petit houx,… et d’autres panneaux qui présentent des paysages naturels typiquement bretons comme la lande, les marais, les forêts,…Les enfants ont eu beaucoup de plaisir à faire des recherches sur ces différentes affiches et à dessiner des animaux emblématiques de ces milieux.
Ils ont découvert des animaux très particuliers comme le pipit farlouse qui construit son nid sur le sol, l’oedémère, un petit insecte vert brillant qui pond dans les tiges des fleurs. Ils ont appris que l’ajonc en fleurs sent la noix de coco, que la feuille de tamier a une forme de coeur, qu’une petite rainette de 5 cm peut parcourir 4 km pour trouver la mare où elle va pondre et que la vipère péliade se nourrit de rongeurs.
Les CM2 ont préparé des questionnaires pour les CE1.
La classe découverte des CP à Brasparts.
La classe découverte des CP à Brasparts.
Nous sommes partis avec une autre classe de CP de Plouégat Guerrand.Nous avions un peu correspondu. Cela nous a fait drôle de nous retrouver tous ensemble dans le car !
Il faisait très beau, et nous sommes arrivés au centre sous un grand soleil.Stéphane et Catherine nous ont accueillis, et on s’est installés. Nous étions trois ou quatre par chambre, et il y avait un lavabo et une douche : « c’était comme un hôtel pour les enfants ! »
Très vite, nous avons été séparés en deux groupes, avec nos correspondants, et nous sommes partis nous promener autour du centre, sur la colline et dans le bois. Les animateurs nous racontaient des contes.
Nous avons bien aimé aussi jouer tous ensemble dans la cour, qui était très grande. Nous avions des jeux, et même une table de ping-pong et un baby foot !
Le lendemain, nous sommes partis dans la lande, près du lac de Brénilis. Les ajoncs piquaient, il y avait des trous d’eau et des bosses…Pas facile !!!
Nous sommes arrivés près d’un alignement de pierres levées : « les noces de pierre »
Le midi, nous avons pique-niqué et l’après midi, nous avons encore marché autourdu centre en faisant un rallye-photos.Lesoir,une conteuse est venue…A la fin du séjour, nous avions créé deux contes : « Garzuel et Narina », et « Monsieur Vieil arbre et Marc’arhit ». Nous les illustrerons en classe sous forme de romans photos.
Activités en Classe : Vernissage des figurines
NE JETTE PAS LA TERRE !
NE JETTE PAS LA TERRE !
Avec Orélie, animatrice au CPIE du Douron, nous avons réfléchi à la question :-Que deviennent nos déchets ?
D’abord, nous avons fait un jeu sur les 5 continents. On devait essayer de trouver sur quel continent il y avait le plus d’habitants et le plus de déchets.Yaël, Mattéo et Dunchan ont réparti les 27 enfants de la classe sur les continents :Asie : 7 Europe : 4 Amérique du Nord : 5 Amérique du Sud : 4 Afrique : 3 Océanie : 3Orélie nous a donné les vrais correspondances.Asie : 13 Europe : 3 Amérique du Nord : 3 Amérique du sud : 3 Afrique : 3 Océanie : 1On a imaginé les déchets par continents en utilisant des grands et des petits sacs poubelle.Asie : 4 grands, 2 petits (en vrai 3grands, 2 petits) Europe : 2 grands (en vrai 3 grands) Amérique du Nord : 2 grands, 1 petit (en vrai 5 grands) Amérique du sud : 2 grands (en vrai 2 petits) Afrique : 1grand, 1 petit (en vrai 1 petit)On a vu que les Africains recyclent presque tout, même les vieux camions : ils en font des chaussures, des cuillères, des plats, des jouets. En plus, les Africains réutilisent les contenants (sacs à céréales, calebasses) En Amérique, il y a beaucoup d’emballages donc on jette beaucoup et en plus on gaspille. C’est un peu moins en Europe et en Asie mais on gaspille beaucoup aussi.
La plage est recouverte de déchets. Quand on pique-nique à la plage, il faut récupérer les déchets. Il faut nettoyer les plages et utiliser les poubelles.Klara, Violette, Gwenn, YounnIl faut nettoyer pour que les marées hautes n’emportent pas les déchets dans la mer.GwennOn utilise surtout du plastique pour les emballages. On a découvert que le plastique va souvent vers la mer.
Sur cette carte on voit les 5 grandes zones de déchets plastiques dans les océans.
Il faudrait que tous les pays fassent des efforts pour qu’il y ait moins de plastiques dans les océans. Il faut qu’ils se mettent d’accord pour repêcher les déchets plastique. Mais qu’est-ce qu’on en fera après ?
Pour les animaux, le plastique est un danger très important.
La tortue s’enroule et s’emmêle dans les sacs. Elle peut les avaler et en mourir.Lola, Lucas, Alan, Calia, Per-Yan
Cet oiseau a voulu manger un crabe qui était emmêlé dans un filet. L’oiseau aussi a été emmêlé. Il ne peut plus ouvrir ou fermer le bec et manger.Yaël, Mattéo,Axel, Loeïza
Le phoque a été piégé dans un tuyau. Il n’arrivera plus à manger car il ne peut pas se débrouiller tout seul pour enlever l’anneau.Leyna, robin
La tortue s’est emmêlée dans un élastique ou un anneau quand elle était petite. Depuis elle a grandi. L’élastique est resté, la tortue s’est déformée. Est-ce qu’elle peut bien manger, digérer, bien nager ?Le plastique met entre 400 et 600 ans pour disparaître. La Terre ne le digère pas bien.
Rencontre avec l’illustrateur François Roca
Dans le cadre de ’la baie des livres’, premier salon du livre jeunesse à Morlaix, les écoles ont reçu des auteurs ou illustrateurs. A l’école nous avons rencontré François Roca, illustrateur d’albums.
Dans le cadre de ’la baie des livres’, premier salon du livre jeunesse à Morlaix, les écoles ont reçu des auteurs ou illustrateurs. A l’école nous avons rencontré François Roca, illustrateur d’albums.
François Roca est un illustrateur. Il a 43 ans, il est originaire de Lyon. Il a commencé à dessiner à l’âge de 9 ou 10 ans ; il a fait des études spécialisées (arts appliqués, école d’illustrateurs). C’est pendant ses études qu’il rencontre Fred Bernard, un auteur. Ils ont publié 19 livres ensemble. Il fait ce métier depuis 17 ans environ. François Roca travaille sur des feuilles de papier car il peut les emmener partout ; c’est plus pratique que des toiles. Il utilise la peinture à l’huile qui sèche lentement et permet des effets de matière.
Comment naît un livre ?
Souvent, l’idée vient d’un fait réel (Mohamed Ali, Lilliputia, l’incroyable voyage d’Elinor…) Quand il travaille avec Fred Bernard, ils discutent avant et se mettent d’accord sur l’histoire. Puis l’auteur écrit le texte ; ensuite ils se revoient pour améliorer et découper le texte en ’épisodes’ qui seront les différentes pages du livre. Puis François Roca fait les dessins. Ensuite il faut choisir la typographie, la mise en page… Cela peut prendre 6 mois ou plus. Parfois, François Roca ne connaît pas les auteurs ; il reçoit juste un texte à illustrer. Il faut toujours se documenter avant de dessiner un univers. François Roca travaille beaucoup chez lui où il a un atelier. Il voyage aussi.
En fin de matinée, nous avons essayé nous aussi de devenir illustrateurs. Dans chaque groupe, on nous a raconté une histoire pressée de Bernard Friot ; il fallait illustrer et mettre en page sur un grand format la couverture de l’ album qui raconterait cette histoire. Ce n’était pas très facile mais on était plusieurs et François Roca passait dans les groupes pour nous donner des conseils.
Sarah et Juliette CM1
Visite à l’espace des Capucins à Landerneau
Visite à l’espace des Capucins à Landerneau
J’ai pique-niqué avec mes copains à la gare de Morlaix. Après on est monté dans le train où je me suis assis à côté de Maxence. On a rigolé et on est arrivé à Landerneau. On est allé à l’espace des Capucins. On est allé voir plus de 450 oeuvres de Miro. Clémence, la médiatrice du musée, nous a fait découvrir des tableaux, des dessins, … des sculptures, des lithogravures, des céramiques, des tapisseries illustrées, des affiches. C’était l’oeuvre de Joan Miro. On est allé visiter Landerneau. On a vu le fameux pont de Rohan. C’est un édifice habité. On a vu plein de vieilles photos dans les rues piétonnes. Jean- Pierre nous a dit que pour passer sur le pont, autrefois, il fallait payer une taxe. DylanJeudi 5 septembre, nous sommes allés visiter un musée. Tout d’abord, on est parti vers 12h. On a pris le bus. Après on est arrivé à la gare, on s’est posé pour pique-niquer sur les marches. Puis on est allé dans le TER, on a voyagé 45 minutes. Une fois arrivés, on a marché jusqu’au musée. Quand on est rentré, notre guide s’appelait Clémence. On a vu un premier tableau qui était Nord-Sud. Il était très coloré et très joli. Après, on a vu le deuxième tableau. Il était tout bleu avec en haut un petit point noir qui représentait une planète. Ce tableau faisait partie de la famille des constellations. Clémence nous a dit que Miro avait réalisé des milliers d’œuvresAprès on est allé dans une salle pour faire une activité. On nous a donné une feuille, on a découpé des objets dans des magazines. Puis on les a collés sur la feuille. Loanne
Clémence nous présente « Nord-Sud », une toile très colorée créée vers 1916-1917. Elle faisait partie de la première exposition de Joan Miro aux galeries Dalmau de Barcelone.Ensuite, elle nous a présenté des parchemins et nous devions deviner de quelle matière était fait le support des parchemins ; c’était de la peau de mouton. Melvin
Ces cinq lithogravures ont été réalisées à New-York. Sur chacune d’elles, il y avait des étoiles. Une femme et des oiseaux étaient représentés. Maxence
Clémence nous présente les sculptures en bronze que Miro a réalisées avec son ami Artigas. Elles représentent souvent des femmes. Elles sont réalisées avec différents objets : chaussures, carapace de tortue, chaise de bébé, outils,…
On a vu des tableaux pas beaux du tout. Je vous explique pourquoi les tableaux étaient comme ça : Miro a voulu assassiner la peinture. Lukas
A la fin de la visite, nous avons fait un atelier. Nous étions assis par groupes de quatre sur de grands tapis. On nous a distribué des magazines, des ciseaux, des crayons de couleurs, de la colle et une feuille blanche.
Il fallait découper des images dans les magazines et les coller sur la feuille blanche. Miro s’est inspiré d’objets existants pour reproduire des formes qui apparaissaient dans ses tableaux.A l’école, nous nous sommes inspirés des réalisations de Miro pour créer à notre tour des œuvres qui seront bientôt exposées.
Exposition ’Louis Le Gros’ au Musée des Jacobins
Exposition ’Louis Le Gros’ au Musée des Jacobins
Nous sommes allés au Musée des Jacobins voir l’exposition consacrée à Louis Le Gros qui était parmi les otages raflés à Morlaix le 26 décembre 1943. Julien nous accueillis et nous a présentés les dessins et les tableaux réalisés par Louis Le Gros. Il nous a raconté la triste histoire des otages déportés en Allemagne. Amélie et Gwladys
Nous avons vu un petit film dans lequel un ancien otage racontait cette histoire.Sarah nous a dit que son arrière-grand-oncle faisait aussi partie des otages. Raymond, son grand-père, lui a raconté son histoire.Shaïna
Charles Saliou, dit Charlot, était le frère de mon arrière-grand-mère maternelle. Il habitait à Coatshero.Le 25 décembre 1943, les Allemands fêtent Noël rue de Brest dans un foyer. Un résistant morlaisien lance une grenade de la rue Gambetta sur la verrière sous laquelle se trouvent les Allemands. Le 26 décembre 1943, en représailles, ils décident de prendre en otages des Morlaisiens. Charlot avait décidé de passer les fêtes à Morlaix avec un ami alors que sa mère et sa sœur Jeanette étaient parties à Brest passer Noël chez Lucette sa grande sœur. Le 26 décembre, Charlot décide alors de rejoindre le centre-ville avec son vélo. Il dévale à toute vitesse la rue de Ploujean et se retrouve face aux Allemands. Charlot, âge de 16 ans ½ est alors pris en otage. 120 personnes sont arrêtées. 60 seront gardées pour rejoindre l’aéroport de Ploujean puis la gare de Morlaix où beaucoup de personnes leur donnaient de la nourriture et des affaires. Charlot reviendra à Morlaix en mai 1945 (à la fin de la seconde guerre mondiale). Sa famille le retrouvera très faible. Il fera son voyage en civière. Afin de ne pas oublier cette journée du 26 décembre 1943, la place qui se trouve devant la mairie de Morlaix porte le nom de la « place des otages. » Sarah Le Guen
La rafle Le 24 décembre 1943, un attentat a lieu au foyer du soldat, rue de Brest. Dix-sept soldats allemands sont blessés. En représailles, les Allemands rassemblent 600 hommes entre 16 et 40 ans sur la place Thiers (actuellement appelée la place des otages). Parmi eux, 60 sont choisis pour aller dans un hangar à l’aérodrôme de Ploujean et après dans des camps de concentration. Melvin et Maël
Dans le train de la mort Les 60 otages sont arrivés à la Gare de Trêves avec d’autres centaines de prisonniers et les gardes s’aperçoivent que cinq d’entre-eux se sont enfuis dont le docteur Mostini. Les gardes déshabillent tous les prisonniers et les remettent dans les wagons. Comme ils sont très serrés, ils ont très chaud. Les Allemands leur donnent du saucisson à manger. Ça leur donne très soif. Ils peuvent faire leurs besoins dans un seau. Ils se déplacent pour aller lécher le bois humide pour se réhydrater. Il y a beaucoup de morts et certains deviennent fous. A l’arrivée à Buchenwald, ils sont accueillis par les chiens bergers allemands.Nicolas et Lookas
On nous a rassemblés sur la placeThiers. Tous les yeux sont rivés sur nous.Arrivés aux hangars de Ploujean, lesGardes se mettent en placeEt l’enfer commence.Signé Louis Le Gros.
Lukas et Jonathan
La vie au camp
Quand ils sont arrivés au camp de concentration à Buchenwald, les prisonniers ont été obligés de se raser, de se désinfecter dans un bain de grésil. Ensuite, on leur a donné des vêtements de n’importe quelle taille. On leur a mis un signe derrière le dos comme une croix rouge qui signifiait prisonnier politique ou un triangle rose qui voulait dire homosexuel ou l’étoile jaune pour les juifs. BéréniceLes otages travaillaient dans des carrières et les Allemands faisaient sauter des mines. Comme les prisonniers n’étaient pas prévenus, il y avait des morts. Les allemands leur donnaient du travail qui ne servait à rien.Quand ils allaient dehors, ils ramassaient du thym pour le mettre ensuite au-dessus du poêle pour faire de la tisane. Les dimanches soirs, ils chantaient et dansaient autour du poêle. Ils mangeaient tous les jours de la soupe et quelquefois de la bouillie. Dans les chambres, ils étaient très serrés, plus de 60 personnes dans un seul bloc. Par terre, c’était de la terre séchée ou boueuse. Emilie, Elisa et louna
Près du poêle à bois,Rassemblés autour d’une tasse de thym,On pense à Morlaix.Mostini a réussi à s’échapperIl a dû retrouver sa famille.Serrés comme des sardines sur notre Châlis inconfortable, nous nous serrons les coudes.Un homme vient de mourir.Il est tout maigre et blancTout comme nousEt on espère ne pas finir comme lui.
Guy-Yann et ThélioCe tableau s’appelle ’Promiscuité’. Ce mot veut dire que les prisonniers étaient serrés, sans intimité, sans confort.Ce tableau illustre l’horreur des camps et des blocks. Celui-ci s’appelle le block 56. Les blocks étaient sales, il y avait du vomi par terre. Les personnes mortes restaient parfois deux jours par terre ou sur les châlis. Ils passaient leur temps à s’ennuyer. Le sol était boueux quand il pleuvait. De temps en temps, les prisonniers pouvaient boire du thé au thym et parfois ils recevaient un peu de tabac de manufacture de leur famille. Louis
Promiscuité
Hiver 44. Je suis frigorifié et je suis épuisé.Après une longue journée de labeur,Je rentre au block 56 où nous sommes très serrésNotre quotidien, c’est l’horreur et la peur.
Sous mon costume rayé marqué d’une croix,je n’ai plus que la peau sur les os.Près de mes amis, sur le lit de boisJe fais des croquis signés Louis Le Gros.
Près du poêle à bois, nous nous réchauffonsUne tisane de thym nous ferait du bien.Malgré l’inconfort, une petite chansonRemonte le moral mais ne change rien.
Le jour de Noël, allongé sur mon châlisJe pense à tous mes proches restés à Morlaix.Ici, ni intimité, ni rires en famille.Quand retrouverons-nous la joie et la paix ?
Les CM2
Louis Le GrosLouis le gros est né à Plougasnou le 28 août 1916. Ses parents sont domiciliés à Térénez. Ils occupent l’unique maison de la presqu’île de Penn Ar Beg, à l’extrême pointe du tombolo. Au moment où Louis Le Gros se fait arrêter, il est employé (dessinateur) au génie rural de Morlaix. Il loge au 7 grand’rue chez la famille le Coz, quincaillers. Il est déporté à Buchenwald où il va réaliser des dessins et les cacher sous son châlis. Il représente les scènes vécues au quotidien, la vie des déportés.Maxence et Martin
Louis Le Gros, peintre et dessinateur
Quand Louis Le Gros a été pris comme otage, il a emporté son carnet à dessins. Il savait que c’était très dangereux mais il prenait quand même le risque de dessiner. Il réalisait de nombreux dessins qui représentaient la vie au camp et il les rassemblait sous son châlis.Partout où il allait, le soir, il continuait ses dessins. Quand il a été relâché, il est monté en haut d’un mirador et a fait son plus beau dessin : le paisible village de Buchenwald. Quand il est rentré chez lui, il a peint ses tableaux, a rassemblé tous ses dessins. Il n’arrivait pas à parler mais il peignait ce qu’il avait vécu . Son plus grand tableau s’appelle ’Promiscuité’. Il l’a peint entre 1960 et 1965.
Beaucoup de ses dessins ont disparu car ils étaient en très mauvais état lors de la libération du camp. Jade
La libération des camps
L’insigne du soldat allemand
Quand les otages français ont été libérés par les Américains, Louis Le Gros a vu un soldat allemand et lui a pris son insigne nazi. Avec son crayon, il a écrit ’Morte la Bête’ pour dire que les Allemands étaient vaincus. Il a dessiné l’aigle avec les ailes cassées et la tête tordue comme s’il était mort. Et il a barré la croix gammée et marqué Buchenwald 12 avril 1945 car c’était le jour de la libération du camp. Tangi et Clément
Enfin, libres !!Le 11 avril 1945, les Américains sont venus libérer le camp de Buchenwald. Ils ont obligé la population à venir voir les prisonniers. Les personnes qui sont venues voir les prisonniers portaient des mouchoirs sur la bouche et le nez à cause des odeurs. Les prisonniers très proches de la mort sont envoyés à l’hôpital de la Salpétrière à Paris. Trente-deux otages sont morts dans le camp. Vingt-huit ont réussi à survivre dont une quinzaine sont morts dans les mois suivants. Avant de quitter Buchenwald, Louis Le Gros est monté sur un mirador et a représenté son dernier dessin : le village de Buchenwald.Daphnée et Bérénice
CP La charette aux merveilles
La Charrette aux Merveilles…
Jeudi 9 octobre après-midi, nous sommes allés à la MJC assister à un spectacle de contes avec les CE1.
Cela parlait d’un ver qui s’appelait…Pendibilumpom’pom’mirabilus !
Il était magicien mais ne le savait pas.
Dans la forêt, il a trouvé une clé ; en creusant, il a trouvé un coffre.
Pour sortir le coffre de terre, il a eu besoin de l’aide d’un écureuil, d’un renard, d’un ours et d’un petit enfant.
Malo
Le coffre contenait…
toutes les histoires du monde !IIsaak
22
Celle de Monsieur Sel et de Madame Sucre,
la maison ronde de Mme SucreLisa
ou celle d’Hansel et Gretel…
Lukas
Ça m’a fait sourire quand la maman a dit aux enfants d’aller chercher des fraises et de ne pas revenir sans fraises. Janelle
Lou
Coline
Les enfants sont en train de manger la maison de la sorcière. Raphaël
23 les enfants de CP
La page des éco-délégués.
La page des éco-délégués.
Les élections ont eu lieu et deux éco-délégués ont été élus dans chaque classe.Voici leurs photos.
| Ibrahim et Flore de CP Kirsten(suppléante) | Bleunig et yaël du CE1 | ||
| Evan et Louise du CE2 | Jade et kevin du cm1 | ||
| Émilie et Thélio du CM2 | |
Les éco-délégués se réunissent tous les mardis après-midi pendant la récréation avec Rachel, Soizic et Jean-Pierre. Les projets sont expliqués ensuite lors des conseils de cycle de façon à ce que tout le monde soit informé. L’école étant une éco-école, les éco- délégués ont un rôle important. Cette année, le thème éco-école est « la bio diversité ». Il y aura plusieurs animations autour de ce thème. Ambre et Enzo du CM2
En ce début d’année, les élèves ont participé à l’opération « nettoyons la nature »
On fait le point
Maintenant le « piagibus » est mis en place. Il s’agit d’ un ramassage scolaire à pieds.
Nous rappelons que le tri des journaux, des piles, des bouchons, du matériel scolaire quel qu’il soit( feutres, souris effaceuses, tubes de colle), des cartouches d’encre est toujours en cours à l’entrée de l’école. Nous disposons de deux composteurs dans le potager. Si vous n’en avez pas à la maison, vous pouvez aussi donner les déchets organiques dans un petit sac que les enfants iront déposer le matin dans le composteur !La suite de nos travaux dans le prochain numéro !
Morlaix pendant la Première Guerre Mondiale CM2
Le vendredi 19 septembre, les CM2 ont visité l’exposition Morlaix pendant la 1re Guerre Mondiale à la bibliothèque les amours jaunes ; ils ont été reçus par Françoise Denizeau, la bibliothécaire, qui a commenté la visite.
Les amours jaunes est une bibliothèque un peu spéciale : elle renferme les archives municipales privées et publiques de la ville. On y trouve des documents allant du XVe siècle à nos jours. Son nom vient d’un recueil de poèmes de Tristan Corbière, célèbre poète morlaisien.La bibliothécaire Françoise Denizeau a voulu utiliser les archives publiques et privées de la 1re guerre mondiale. Elle étudié le registre des engagés volontaires (16 à Morlaix) qui montre le courage et le patriotisme de ces hommes. Beaucoup de familles ont donné des archives de la 1re guerre mondiale pour cette exposition qui parle de 3 hommes en particulier : Louis Le Roux, le capitaine Abrial et Yves-Victor Morvan. Florine et Clélia
Les archives pour préparer cette exposition
La vie à Morlaix pendant la guerre
A Morlaix il n’y avait pas la guerre vraiment, pas de combat .Les soldats se préparaient dans deux casernes différentes : Guichen et Colbert (musée des Jacobins).On les entraîne un peu au combat et au maniement des armes et on les envoie après au front. Les soldats blessés revenaient se reposer et repartaient à la guerre . Lukas Jimmy
Louis Le Roux Louis le Roux est née le 4 juillet à Lanvéoc en 1876.En 1990 il devient prêtre et deux ans plus tard il vient à Morlaix où il sera vicaire dans la paroisse de Saint-Melaine. A Morlaix Louis Le Roux commence par écrire un petit journal qui donne des nouvelles des hommes partis à la guerre puis il s’inscrit au registre des engagés volontaires (pour aller faire la guerre.) Il ramène les bléssés à l’hôpital. Puis Louis Le Roux meurt à cause d’un éclat d’obus le 6 novembre 1918, 5 jours avant la fin de la guerre. Jade et Lucie
Le capitaine Abrial Le capitaine Hervé Abrial est né a Vincennes en janvier 1869. Il épousa le 11 juillet Amice Marie Anne Poitier De Courcy et eurent un fils en août 1906 nommé Hervé Frédéric. Son fils, décédé à Morlaix en 1986, a donné à la bibliothèque des Amours Jaunes un album photos contenant des images prises sur le front pendant la première guerre mondiale. Le 2 août 1914 le capitaine Abrial est mobilisé à Lorient, il débarqua le 13 août à Verdun. Pendant la guerre il est passé dans plusieurs villages bombardés et dévastés. En décembre 1915 il reçoit la Croix de Légion d’honneur. Le 27 août 1916, il meurt au combat. Tess et Leïla
Yves-Victor Morvan. Victor Morvan est né le 6 décembre 1894 à Brest ; il est quartier -maître mécanicien sur l’aviso-torpilleur ST Barbe. Il est fait prisonnier au tout début de la guerre et restera près de Münster jusqu’à la fin de la guerre. Les conditions de vie au camp sont très difficiles. Il s’évadera en novembre 1918, après l’armistice, car il trouvait que les choses n’allaient pas assez vite ; il passera par la Belgique. Après la guerre, il deviendra comptable. C’est sa petite-fille, Laura Walker, qui a confié ses archives personnelles. Emilia et Stéphanie
La vie au camp des prisonniers
Les Allemands n’avaient pas prévu de faire autant de prisonniers avant la guerre. Les soldats avaient des toilettes différentes des nôtres. Ils avaient installé des barres de bois pour que les soldats fassent leurs besoins dans un trou de 1 mètre de profondeur et de 50 à 60 centimètres de largeur. Pour le repas les soldats avaient de la viande et du pain pour leur diner. Il y avait un ’magasin’ dans lequel on pouvait trouver des réserves de nourriture. Des prisonniers ont dessiné et écrit un livre pour raconter ce qu’ils ont fait au camp. Les prisonniers se disputaient la paille pour dormir. Un jour, un Allemand a vu un prisonnier s’échapper mais il l’a vu et l’a puni. Certains s’étaient promis, après la guerre, de raconter ce qu’ils avaient vécu dans un livre ; c’est la couverture de ce livre qui est présentée sur la photo. Kévin Matias Titouan
Le Télégraphe
Ce moyen de communication est très utilisé pendant la guerre. L’américain Samuel Morse a inventé le télégraphe électronique et un code secret qui porte son nom, le morse . Pour envoyer un message il faut un télégraphe .Il y a deux boutons : un bouton pour un signal long et un autre bouton pour faire un signal court. Dans une tour spéciale quelqu’un tape un message, il l’envoie et dans une autre tour quelqu’un reçoit le message et le déchiffre. Sloann et Louis
Merci à Françoise Denizeau de nous avoir reçus et d’avoir répondu à nos questions.
Opération « Nettoyer la nature »
Opération « Nettoyer la nature »Vendredi 26 septembre, nous sommes allés nettoyer la vallée de Ty Dour.
Nous avons trouvé des tas de choses :
- du papier
- des mouchoirs sales
- des briques de jus de fruits
- des mégots de cigarette
- une planche de bois
- et même une bouteille pleine de vin !
Nous étions accompagnés par les grands de CM2, qui étaient un peu responsables de nous. C’était bien car ils nous aidaient à ramasser les déchets.Les mamans de Gabin, Axel, Marvin et le papa de Audran nous ont également accompagnés
Toutes les classes ont rapporté les sacs à l’école et nous les avons pesés avant de les déposer dans les conteneurs de tri.
Conteneur à verre : 29 Kg
Conteneur jaune : 22 Kg
Conteneur noir : 46 Kg
Tous les ans, nous allons ramasser les déchets qui polluent la nature et nous ne comprenons pas pourquoi ces déchets ne sont pas mis dans les poubelles. C’est dommage !
Un bouchon un sourire
Un bouchon un sourire
Mr Le Duc,est responsable de l’association un bouchon un sourire du Nord Finistère.
- 1,5 kg de bouchons = 700 bouchons.
- 2 tonnes en 1 semaine.
- 27 tonnes par an envoyées par camion dans une usine près de Chartres.
- 1 benne = 13,7 tonnes = 24 000 000 bouchons.
- Dans l’usine les bouchons sont lavés puis broyés puis transformés en minerai qui permet à d’autres usines de fabriquer,
- des poubelles
- des arrosoirs
- des paniers
- des caissettes L’argent récolté permet d’aider des familles d’enfants handicapés pour aider à financer
- des fauteuils (35 000 € celui d’Élodie)
- le matériel orthopédique En 2012 on a récolté 66 tonnes en Finistère et on a aidé 22 familles (280 € par tonne)On aide des enfants de 0 à 20 ans.Shaïna et Tatiana
« 1-2-3 plus de pollution » CM1
« 1-2-3 plus de pollution » CM1
RencontreNous avons rencontré les étudiants : ils préparent un diplôme BTS animation-gestion-protection de la nature. Dans le cadre de leurs études ils nous proposent un projet : une pièce de théâtre. Nous avons beaucoup travaillé pour atteindre cet objectif !
Au début, nous avons regardé une vidéo qui nous parlait de la pollution de la planète et du réchauffement climatique. Et on a vu qu’un ours polaire pouvait parfois se retrouver dans les rues ! Nous avons aussi appris que dans l’océan Pacifique il y a un continent de plastique : ce sont des déchets qui s’accumulent à cause des hommes qui les jettent à la mer. Certaines plages sont dévastées par les déchets.
C’est le 7e continent ; il fait 6 fois la France !
On a fait 3 groupes après on a commencé à inventer des phrases .On a écrit les dialogues et on a imaginé la mise en scène. On a lu les phrases et on les a apprises pendant les vacances de Noël.On répétait avec les étudiants tous les jeudis matins. Quel boulot !!
Fabrications des accessoires. On a commencé à fabriquer des poissons et deux paires d’oreilles pour la petite oursonne et le papa ours .On a fabriqué aussi des becs pour le pingouin et les deux oiseaux, ensuite on a construit un bateau et on les a peints.
Résumé de l’histoire C’est l’histoire d’Arthur et de son grand-père. Arthur étant chez son grand -père lui demanda de lui raconter une histoire de son enfance : il lui parle de la plage, un endroit magnifique. Arthur va à la plage pour vérifier ce que lui avait dit son grand-père mais il voit que la plage est dévastée . Il parle aux oiseaux malades puis rencontre les pollueurs et leur demande d’arrêter. Ensuite ils montent dans un bateau et partent en mer .Ils rencontrent des poissons malades et leur demandent pourquoi ils sont malades : c’est à cause de la pollution. Leur amie Caroline, la tortue, leur explique qu’elle a mangé des sacs plastiques qu’elle confond avec les méduses. Ensuite il y a eu une tempête, ils descendent du bateau , se retrouvent au pôle et rencontrent un ours qui a perdu sa famille puis un pingouin coincé dans un filet de pêche ; ils le délivrent puis le pingouin raconte pourquoi il était coincé : encore des déchets ! Ils voient ensuite un drôle de bâtiment au loin : c’est un chercheur qui est installé là. Il leur explique pour quoi la glace des pôles fond. Tous repartent ensuite et Arthur a hâte de raconter tout ça à son papy.
Chaque groupe répète :
le groupe de Maureen et Margaux
le groupe d’Adrien et Chloé
le groupe d’Hylléna et Willy
répétitions, les 3 groupes ensemble
On met les vrais accessoires et les vrais costumes
les aventures d’Arthur touchent à leur fin
on s’entraîne même au salut !
Le jour du spectacle ! C’était une belle aventure, merci à tous ceux qui y ont participé.
Année 2021-2022
Année 2012-2013
La Semaine des sciences CM1
L’énergie
A l’occasion de la semaine des sciences, Daniel et Jean-Claude, deux physiciens de Rennes, sont venus à l’école pour nous parler de l’énergie.
Nous avons d’abord fait la liste des types d’énergie que nous connaissons. Puis nous avons cherché les sources d’énergie. On les a classées en deux groupes :
| Énergies fossiles | Énergies renouvelables |
|---|---|
| le pétrole le charbon le gaz l’uranium _ |
l’éolien le solaire la biomasse l’hydraulique la géothermie |
| Le charbon c’est une matière combustible, c’est solide et c’est de couleur noire d’origine végétale,(des plantes décomposées depuis des milliers d’années) , cela renferme une forte proportion de carbone ; on le trouve dans les mines. C’est une énergie fossile ; quand il brûle, le charbon dégage du gaz carbonique. On s’en sert pour le chauffage .Elisa, Daphnée, Emilie |
| Le gaz Le gaz vient de 3km et demi sous la terre. Ça vient des plantes qui vivaient il y a très longtemps et qui se sont dégradées dans le sol. On utilise principalement le butane, le propane et le méthane. On les met dans les bouteilles de gaz ou ça arrive directement dans les maisons. C’est une énergie très polluante car ça rejette dans l’atmosphère du gaz carbonique qui attaque la couche d’ozone qui nous protège. Lookas et Louis |
Le pétrole Le pétrole c’est des algues et des animaux fossiles qui vivaient il y a très longtemps et qui se sont décomposés. On le trouve très profond sous terre ou sous la mer. Il sert à faire l’essence .C’est une énergie qui pollue et bientôt il n’y en aura plus. Loanne et Luna |
| L’uranium Ça provient d’un métal, on s’en sert comme combustible dans les centrales nucléaires qui fabriquent de l’électricité. Les déchets sont radioactifs et on ne sait pas vraiment les éliminer. C’est assez dangereux. Une centrale nucléaire |
L’hydraulique Avant on utilisait l’eau pour les moulins à eau, maintenant on peut faire marcher des usines éléctriques avec l’eau des torrents dans les montagnes (Alpes et Pyrénes). C’ est une énergie renouvelable et qui ne pollue pas. Maël et Melvin
|
| La biomasse La biomasse c’est une énergie renouvelable. Le bois de la biomasse sert principalement au chauffage. Le biogaz est produit par la fermentation des déchets de lisier ou de plantes cultivées pour cela. Les agrocarburants sont des produits agricoles transformés pour remplacer les carburants classiques comme l’essence ou le diesel. Nicolas et Noah |
Solaire Depuis toujours l’homme a essayé d’exploiter cette énergie naturelle : on met des capteurs qui stockent la chaleur du soleil puis la transforment en électricité. Les panneaux solaires servent à chauffer les maisons. Des voitures aussi peuvent être alimentées par l’énergie solaire. Récemment, un avion, le solar impulse, a montré qu’on pouvait voler grâce à l’énergie solaire. Maxence et Martin |
| L’éolien Il y a très Longtemps on utilisait des moulins à vent pour moudre le blé . Maintenant on l’utilise pour faire de l’électricité. Les éoliennes sont très utiles car elles utilisent la force du vent pour faire de l’électricité. On les trouve dans des endroits plats en hauteur. Il y en a de plus en plus (Plouigneau,Pleyber-Christ, St Thégonnec…) Bérénice et Lukas |
L’effet de serre Nous avons une couche d’ozone et une atmosphère qui nous protègent des rayons du soleil. Si nous continuons à utiliser les énergies fossiles la couche d’ozone va diminuer. Déjà on s’aperçoit que la terre se réchauffe, les glaciers des pôles fondent, le niveau de la mer monte. Certaines îles vont disparaître.Sarah, Louna et Amélie
Voici un aperçu de ce qu’il reste des énergies fossiles. Une perle correspond à 1 année :rouge : pétrole (40 ans)jaune : gaz (60ans)bleu : uranium(80ans)noir : charbon(160ans)
Daniel nous montre comment fonctionne une machine à vapeur. C’est un système assez ancien inventé par Denis Papin et James Watt. On chauffe de l’eau, cela fait de la vapeur qui est mise sous pression ; la force de la vapeur permet d’actionner un piston.
Des conseils pour changer les choses
- Arrêter d’utiliser le pétrole pour les voitures et mettre des batteries électriques.
- Arrêter de prendre la voiture quand on habite à côté de son travail ou d’une école parce que il n’y aura bientôt plus de pétrole et puis ça détruit notre atmosphère.
- D’ailleurs à l’école on prépare un projet ’Pedibus’ ; n’oubliez pas de répondre à l’enquête !
- Il faut développer les énergies renouvelables(l’éolien, le solaire) et arrêter les énergies fossiles.
Clément et Guy-Yann
Les Petits au musée de Morlaix
Pour réussir une bonne visite au musée avec les Petits…
Pour réussir une bonne visite au musée avec les Petits, il faut :
- une belle exposition
- des enfants sages
- des accompagnateurs nombreux
- le plus de rues piétonnes possible
- un temps sans pluie
- des bus Le jeudi 13 décembre, nous avons pris le bus près de l’école à 9h38 ! C’est bien le bus, car on voit bien dehors et ça bouge comme dans un manège. Nous avons beaucoup marché mais maintenant on se tient bien la main.
Arrivés au musée, Julien nous a explique que Jean-Francis Auburtin est un monsieur qui a peint des tableaux, il y a très longtemps. Il est même venu à Roscoff faire du dessin et de la peinture. Nous avons regardé les tableaux tous ensemble, puis nous avons fait des petits groupes avec les adultes.
D’abord, chaque groupe a choisi un tableau, on l’a regardé, on l’a décrit, observé les couleurs.Ensuite, Catherine nous a donné des images de poissons, d’oiseaux, de maisons, d’animaux de la mer… Il fallait déposer devant chaque tableau une de ces images quand on en voyait. Exemple : je vois une maison dans ce tableau, je dépose une image de maison devant.
Quand, on a été un peu fatigué de travailler, on a remis les manteaux et on a repris le bus pour rentrer à l’école. On est arrivés, juste à l’heure pour la cantine et les parents.Heureusement, nous avions tous les ingrédients pour une sortie réussie.
Jean Francis Auburtin (Le Japonisme)
Tous les enfants de l’école ont eu le plaisir de découvrir l’exposition consacrée à Jean-Francis Auburtin au Musée des Jacobins.
Jean Francis Auburtin (Le Japonisme)
Jean Francis Auburtin était un peintre du 19e siècle né à Paris le 2 décembre 1866 et décédé à Dieppe en 1930. Il a reçu une éducation bourgeoise et des cours de peinture par un ancien élève du peintre De La Roche. Il s’inscrit à l’école des beaux-arts de Paris dans l’atelier de Benjamin-Constant et de Jules Lefebvre.
En 1639, Iemitsu, un dictateur Japonais, ferme son pays aux Européens et aux États-Unis, et c’est en 1853 que l’on obtient des échanges commerciaux avec le Japon. A la fin du XIXe siècle, Jean-Francis Auburtin s’intéresse à l’art japonais et commence une petite collection d’estampes (certaines peintes par le célèbre peintre Japonais Hokusaï) et d’objets. En 1897, il va à l’aquarium de Roscoff pour faire des petites études de crustacés, de poissons, d’algues pour en faire une grande toile ’Le fond de la mer’ qui sera exposée dans l’amphithéâtre de zoologie de la Sorbonne à Paris. Il fréquente plusieurs îles telles Porquerolles ou la Corse. Il fait construire une maison à Varengeville-sur-mer en Normandie pour pouvoir peindre les falaises d’Etretat. Alors quand nous sommes allés au musée des Jacobins on pouvait constater que les falaises étaient très lumineuses et que le ciel était toujours là sauf pour un tableau.Il s’est inspiré de l’art Japonais et faisait ses peintures à l’encre ou à l’aquarelle sur papier. Simon et Enzo C
Les falaises d’Etretat
Voici une estampe d’Hokusaï qui faisait partie de la collection de Jean-Francis Auburtin. C’est la 14e vue du Mont Fugi réalisée dans les années 1830. On y voit les champs du hameau d’Umezawa dans la province de Sagami et sept grues, symboles de la vie éternelle. Hokusaï faisait partie des peintres de l’ukyo-e (monde flottant ou images du monde qui passe.
Simon
La maison à pondalez
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Les journalistes du super canard sont allés visiter la maison à pondalez. Ils ont été reçus par Julien, du musée des jacobins.
La maison à pondalez se trouve dans la grand rue. Depuis 1998, c’est un musée. Autrefois c’était un magasin de laine. La cheminée avait été détruite et l’évier avait été jeté à la décharge pour agrandir le magasin. Il y avait un plafond et les étages étaient occupés par les pigeons et menaçaient de s’écrouler. Toute la maison a été démontée, les bois pourris ont été remplacés et la maison a été remontée à neuf. La cheminée a été reconstruite.Cette maison a été construite au début du XVI siècle. C’est une très grande maison à encorbellements avec des petites statues de bois à l’extérieur. Les nobles qui étaient jaloux des commerçants morlaisiens ont construit ces très belles maisons pour faire le commerce du lin.
Ces maisons ressemblaient à leurs châteaux avec leurs immenses cheminées et leurs escaliers majestueux. Elles ont été construites avec beaucoup de bois. Il fallait au moins deux terrains de foot de forêt pour construire l’une de ces maisons. Cette maison a environ 500 ans. Les gens qui habitaient la maison à pondalez gagnaient beaucoup d’argent avec le commerce du lin.
On l’appelle ’la maison à pondalez’ car l’escalier formait des ponts et des allées. Le magasin où ils vendaient l’étoffe de lin s’appelait l’échoppe. Les volets extérieurs s’ouvraient par le haut et par le bas. Le bas servait à présenter les marchandises et le haut les protégeait de la pluie. A cette époque, les eaux usées et les déchets étaient jetés aux cochons dans la rue. L’escalier monte en colimaçon autour d’un tronc d’arbre sculpté.
Sarah, Lucie, Gwenn, Per-Yann, Tess ,Louise, Maxence, Louis
Le lin Le lin est originaire de l’Inde. Il faut 100 jours pour cultiver le lin du semis à l’arrachage. Le lin est planté en mars-avril et récolté en juillet. La fleur est composée de cinq pétales bleus qui ne vivent que quelques heures. Les fruits sont dans une capsule contenant 10 graines.
Une fois arraché et les graines retirées avec un peigne à égrainer, le lin est trempé dans l’eau et écrasé par des pierres pour enlever plus facilement le bois qui s’y trouve. Les cultivateurs de lin tournaient avec les deux doigts sa tige pour qu’elle devienne fine et souple. Ensuite on enroulait le lin tout autour d’un dévidoir pour le tisser ensuite. Une fois tissé, le lin formait de grandes toiles qu’on tamponnait officiellement pour prouver leur qualité « fait à Morlaix ».Les nobles, qui n’avaient pas le droit de travailler, étaient intéressés par ce lin qui rapportait beaucoup d’argent aux pauvres qui le tissaient. Certains abandonnaient leur titre de noblesse le temps de faire fortune puis le reprenaient.
Ewen.D et Loïc.L.L
Les étapes
– 1. le rouissage : les tiges de lin sont immergées dans l’eau afin de dissoudre le bois.
– 2. le teillage : on sépare les fibres du bois central.
– 3. le peignage : les fibres de lin sont démêlées au moyen d’un peigne à peigner constitué de dent de fer rapprochées.
– 4. le filage : pour devenir toile, les fibres de lin doivent être filées.
– 5 . le blanchiment : dans le Léon, contrairement au reste de la Région ,on blanchit le fil en écheveaux et non la toile tissée.
– 6. le tissage : le tissage permet de passer du fil à la toile ; des fils épais forment la chaîne.
pliage et empaquetage : après le tissage, les toiles sont pliées puis leur qualité est contrôlée. Elles sont ensuite réunies en ballots pour leur transport.
Louna et Daphnée
Ce qu’on fait avec le lin maintenant :
Avant on utilisait le lin pour fabriquer du tissu et maintenant ?Le lin on l’utilise toujours et avec on peut faire des raquettes de tennis, du pain, des carnets et des coques d’ I Phones. Au début il y a les fibres que l’on passe au peignage, après à la filature, puis au tricotage ou au tissage. Quand on tricote le lin ou quand on le tisse, il sert pour le linge de table et de maison. C’est un produit 100% écologique car il y a zéro déchet. La poussière sert de terreau horticole et les anas(c’est la fleur de lin et qui, une fois broyée, forme des petits fragments appelés anas) servent aux litières d’animaux et remplace les écorces pour les paillis
Enzo.F et Estéban
Merci à Julien et à l’équipe de la maison à Pondalez pour leur accueil.
Les CM1 à la cuisine centrale
Mardi 16 octobre, les élèves de CM1 ont visité la cuisine centrale où sont préparés les repas des écoles de Morlaix.
On a été accueillis par la dietéticienne, Hélène. Nous sommes rentrés dans le bâtiment. Nous avons mis : une charlotte, une blouse, un masque et des sur-chaussures. Puis nous avons fait 2 groupes et nous sommes allés en cuisine.
Dans cette pièce on prépare les entrées du repas. En ce moment on prépare des petites pizzas au jambon et au fromage pour jeudi. C’est dans cette pièce que l’on stocke tous les desserts.
Hélène et Michel nous ont tout expliqué.
Il y a environ 30 personnes qui travaillent à la cuisine centrale. Leurs horaires sont de 6 h à 14h (cela change parfois). Tous les jours, on fabrique environ 3200 repas pour les écoles publiques de Morlaix, deux écoles privées et le foyer des personnes âgées. La diététicienne est chargée de préparer les menus pour qu’ils soient équilibrés.
Nous avons ensuite discuté de ce que nous aimons ou pas dans les menus :
| Les frites sont bonnes et pas trop grasses(en plus, il n’y a pas d’huile de palme !) On aime les fruits à la récré du jeudi. On voudrait de la ratatouille et du riz plus souvent. |
La viande est parfois grasse. Il y a trop souvent du chou-fleur ; on aimerait un 2e légume avec. Trop souvent, les sauces noient la nourriture ; on aimerait qu’elles soient à part. On aimerait de la moutarde à disposition. On voudrait des hamburgers, juste une fois dans l’année. |
Thélio, Kéwan et Noah
Pierre de Belay
Vendredi 28 septembre les CM2 sont allés au musée des Jacobins voir l’exposition consacrée à Pierre de Belay.
Vendredi 28 septembre, nous sommes allés au Musée des Jacobins de Morlaix voir une exposition consacrée à Pierre de Belay. Les oeuvres étaient réparties en trois salles : les peintures réalisées à Paris, les oeuvres faites en Bretagne et les dessins et peintures réalisés dans les palais de justice.
Pierre de Belay, Eugène Pierre Savigny de son vrai nom, est né à Quimper en 1890 et est décédé en 1947 en Belgique. Son père était peintre. C’est pour cette raison qu’il a pris le nom de sa mère. Pierre de Belay avait huit frères et soeurs eux aussi artistes.
Il a fugué à l’âge de quinze ans pour retrouver Max Jacob, à Paris. Au Bateau-lavoir, il a rencontré Picasso, Cézanne et plein d’autres peintres ou poètes qui devenaient de plus en plus célèbres. Il avait décidé d’être peintre. Plus tard, il retourne en Bretagne. Il décide de devenir peintre.
A 18 ans, Pierre de Belay revient à Paris. Il dessine des gens dans les cabarets, les parcs. Et il retourne de temps en temps en Bretagne dessiner des marchés, des fêtes, des ports de pêche.
A la fin des années trente, il invente le treillisme : il fait des dessins rien qu’avec des traits de couleurs. Pierre de Belay a beaucoup aimé peindre les gens. Presque tous ses tableaux représentent des personnes.
Dans les années 40, il peint des fresques dans un restaurant à Bénodet.
Macéo et Jules
Année 2011-2012
Les articles de l’année 2011-2012
Pêche à pied
Pêche à pied à St Samson le 18 septembre
Mardi nous sommes allés à Saint-Samson faire de la pêche à pied. Le matin, nous avons fait des activités : ramasser des coquillages sur la plage de Ti Louzou, observer les oiseaux marins comme l’huîtrier-pie, l’aigrette, le goéland, on est allé dessiner le rocher du Crapaud mais moi j’ai dessiné l’île qui était à côté. Le midi chacun avait son sandwich. Après on est allé pêcher sur l’estran. On a trouvé de nombreux poissons et des crabes. Moi j’ai trouvé un crabe blanc très joli. On a capturé un lépadogaster, c’est un poisson qui a une ventouse et qui a un bec de canard. Après, on est remonté sur la plage pour les trier. On a mis les crabes ensemble et les poissons aussi. Puis on est rentré à l’école. Ensuite on a fait un aquarium très joli.
Les journalistes à la foire haute
Les journalistes du Super-Canard sont allés à la foire-haute
Ça fait depuis 60 ans qu’il y a la fête foraine à Morlaix. Nous avons vu le Magic Dance, la pomme, la maison hantée, la maison du rire, les pêches aux canards, Le Move In Top, l’Adrénaline, la Grande Roue, les Autos Tamponneuses, le Palais des Glaces, le New Dream, le tir à la carabine, les machine à sous, la Loterie, les Trampolines, tir au but, les grosses bulles dans l’eau, les petites voitures, le petit train, attrape le pompon. C’est pour les petits et les grands. La plupart des forains habitent dans une caravane. Ils vont de ville en ville dans le grand Ouest. Ils font entre 20 et 30 villes.
Le move in top
Douglas nous a présenté le move in top. Ce manège est constitué d’une grande plate-forme qui tourne à 22 tours/minute et de 4 petites plates-formes avec des sièges qui font 14 tours/ minute. Il y a 32 places. Ce manège va à 4G de vitesse : environ 90 km/h. On peut y aller à partir de 10 ans et d’1m40. Le prix est de 3.50€ et le tarif réduit est de 2 € .
Il y a trois camions pour transporter ce manège. Il existe depuis 1995 ; il faut 2 jours de montage. Tous les ans, le manège est vérifié par un contrôle technique. Douglas fait lui-même l’entretien courant comme la peinture.
Il y a 3 autres personnes qui l’aident. Il fait 10 villes par an et s’arrête 1 mois.
Les casinos Il y a plusieurs casinos dans la foire haute. Ils sont placés dans d’immenses remorques de camions de plus de sept mètres de large. Quand la remorque est repliée, elle ne mesure que 2,50 m de large. Il faut deux jours pour tout mettre en place : ranger les lots, nettoyer les vitres,…Les clients mettent des pièces dans les machines pour faire tomber des plaquettes sur lesquelles il y a des points. Avec ces points, ils peuvent gagner des lots. Le plus gros lot est une télévision.
Les plus grosses plaquettes sont la noire de mille points ou la rose de deux mille points. Le prix est de 3 euros 20 jetons ,5 euros 35 jetons, 10 euros 75 jetons, 20 euros 170 jetons et 50 euros 450 jetons.
Les confiseries Mignon
Les confiseries sont dans des grands camions près du viaduc.On peut y acheter du nougat de différentes couleurs, des crêpes, des chichis, des sucettes, des bonbons, des cacahuètes caramélisées, des berlingots très colorés, de la barbe à papa, des pommes d’amour au chocolat, au sucre rouge…Les propriétaires n’ont pas voulu nous dire la recette des chichis.Jean-Pierre nous a acheté des nougats délicieux. Quand on passe devant les confiseries ça sent bon les chichis.
Pêche au canard
Wendy vient dans notre école deux fois chaque année. Ses parents tiennent 2 pêches aux canards ; ses grands-parents ont un tir à la carabine. Pour acheter leurs lots, un camion vient livrer de temps en temps dans les foires. Les gros lots ce sont les grosses peluches. Le jeu consiste à attraper des canards dans l’eau ; pour faire avancer les canards il y a une pompe à eau. Pour le jeu des boules, il y a une soufflerie qui fait voler les boules. Le lot préféré des garçons est le pistolet à billes ; celui des filles est les peluches et les bijoux.
Les auto-tamponneuses(ici, on dit aussi les Toss-toss)
étaient en réparation. Elles fonctionnent à l’électricité grâce à une espèce d’antenne qui frotte sur le grillage tendu au-dessus de la piste.
La maison hantée… attention à la sorcière !
Le développement durable
Le développement durable
Bénédicte qui travaille à la base du Douron est venue nous faire réfléchir sur le développement durable. On a d’abord rempli des questionnaires par équipes pour évaluer nos actions à l’école dans différents domaines.
Les déchets.
Les déchets produits à l’école sont le papier,le plastique et le carton. Il y a 2 poubelles dans les classes et 2 conteneurs dehors. Les déchets triés sont les bouchons, les piles, les journaux, les épluchures (non acides) et le papier. Il y a 2 composteurs . On trie les déchets mais on en a trop il faudrait avoir des responsables déchets qui trient les piles et les poubelles dans chaque classe.
L’eau
On consomme le plus d’eau dans les toilettes, dans la classe et dans la cantine. Toutes les personnes utilisent de l’eau. On ne récupère pas l’eau de la pluie. Les robinets économes sont les robinets à poussoir. Une bonne partie des produits d’entretien ne sont pas polluants. Il y a trop de bouteilles en plastique, il faudrait arrêter et boire l’eau du robinet.
L’ alimentation
La cuisine centrale prépare les plats et achète les aliments. Les aliments viennent souvent des producteurs locaux. Certains aliments sont bio mais il y en a encore trop peu. Les aliments de la cantine vont à la poubelle. Il faut arrêter d’acheter des aliments en portion individuelle comme le fromage et le kechup car cela a une empreinte écologique trop importante.
L’énergie
On consomme le plus d’électricité dans les classes et dans la salle informatique. L’école est chauffée par les radiateurs grâce à une chaudière à gaz. Dans les classes il fait chaud ; il faudrait parfois réduire. Les ampoules consomment de l’énergie. L’école n’a pas d’ ampoules basse consommation. Il faudrait des ampoules plus écologiques. Il faudrait faire plus attention et éteindre les lumières.
La biodiversité
Dans l’école il y a un jardin, un potager, une serre et un hôtel à insectes. Il faudrait planter une mini-forêt pour avoir des arbustes, un 2e hôtel à insectes, des nichoirs avec des boules de graisse.
Les solidarités
Les MS vont à la maison de retraite. Les élèves s’entraident les un les autres. On met en place des actions de solidarité comme la vente de bulbes au profit du Cambodge. On pourrait se jumeler avec une autre école.
Noah Shaïna Emilie Lucie et Youn
Nettoyons la nature
Nettoyons la nature
Vendredi 23 septembre nous sommes allés nettoyer la nature en groupes a la vallée du petit bois de Ty Dour. Avec Anthony qui a même trouvé un billet de 5 euros . Nous avons récolté 10,3 kg de verre beaucoup de sacs jaunes et 8,2 kg de déchets /divers . Nous avons vraiment découvert des objets insolites et un dvd de films pour adulte, du grillage et un chalumeau . Nous avons vraiment trouvé beaucoup de choses. Nous avons passé une bonne après-midi.Toutes les classes ont participé : les petits ont nettoyé le quartier, les grands sont allés jusqu’à la bibliothèque et à Ty-Dour.
Des serviettes écolos
Nous n’utilisons plus de serviettes en papier ! Chaque famille a donné une serviette en tissu. Elles sont lavées et séchées tous les jours.
Rencontre avec Jean-Claude Pierre et Jean-Marie Pelt
Les éco-écoles de Morlaix ont été invitées à rencontrer Jean-Marie Pelt et Jean-Claude Pierre à la salle socioculturelle de Ploujean. Ces deux personnes célèbres ont été conviées pour l’inauguration d’un nouveau journal morlaisien sur le développement durable.
Jean-Marie Pelt a visité 70 pays en Afrique, en Asie et en Amérique. Pour lui le plus beau pays était l’Afghanistan. Il y a fait des études de botaniste pendant la guerre mais il était protégé par des soldats. Il nous a expliqué que sur la terre il y a 270 000 sortes de plantes, dont 4 500 en France. Quand il est arrivé à l’aéroport de Ténérife il croyait d’abord qu’il n’y avait rien sur la terre mais en regardant de plus près, il a vu des arbres miniatures. Contrairement aux autres arbres ceux-ci fabriquent leur feuilles en hiver et les perdent en été.
Au Sahara, tu ne vois presque pas de plantes, et tout d’un coup, tu aperçois une plante aux feuilles bleues comme le poireau. Si tu la coupes, elle fait du lait avec le peu d’eau qu’elle a récupéré dans le sol.
En Australie il y a un mois, on a découvert que les petits kangourous risquaient d’attraper des infections. Ils sont fragiles et la maman fabrique des antibiotiques dans sa poche.
La plante la plus haute du monde mesure 120 mètres de haut (c’est un eucalyptus) et l’arbre le plus vieux du monde est un Pin qui pousse en Californie (5000ans).
La plante la plus vieille a 40 000 ans. En France, le chêne le plus vieux a environ 1000 ans.
Jean-Claude Pierre nous a raconté des histoires d’oiseaux et de rivières. Il nous a parlé du saumon.
A la fin de la conférence Jean-Marie Pelt et Jean-Claude Pierre ont signé des autographes à Salomé et Azou.
Salomé et Azou
Le compost
Le composteur
Nous avons installé un composteur près du jardin.
Pour ceux qui ne savent pas ce qu’est le composteur : c’est une grande boîte à couvercle où nous déposons nos déchets végétaux. Nous faisons ça pour obtenir de l’engrais.Attention !! Il ne faut pas mettre n’importe quels déchets : épluchures d’agrumes, viandes, restes de plats, filtres à cafés traités (blancs) ne sont pas recommandés.Sinon il y a des tas de choses qu’on peut y mettre : épluchures de légumes, coquilles d’œufs, un peu de pelouse sèche, cendres, …
De petits animaux nous aident beaucoup à transformer ces tas d’épluchures. Nous pouvons dire merci aux moucherons, aux vers rouges, aux cloportes,… et aux bactéries qui se trouvent par millions dans le compost.Les CM2 ont eu une animation sur le compost. Avec Bob et Lénaïg de la Base du Douron, ils sont allés dans le bois pour chercher des petites bêtes dans la litière (la couche de feuilles qui recouvre le sol). Ces animaux, aidés par les champignons, tranforment les feuilles mortes en humus qui est le compost naturel. Cet humus va ensuite servir de nourriture aux arbres et aux plantes du bois. L’ensemble des relations qui existent entre les arbres, les plantes et tous ces petits animaux s’appelle l’écosystème.
Maïlys CM2
Bob et Lénaïg présente les feuilles rongées de la litière.Bob explique que le compost doit être bien brassé et humidifié.
Les récoltes du potager
Dernières cueillettes
Retour de vacances et dernières cueillettes du potager. Les jardiniers motivés ont ramassé les échalotes et les carottes. La récolte d’échalotes était assez bonne et beaucoup moins pour les carottes ! ! (Culture réputée assez difficile, il faut le dire !)
Malgré tout, nous avons utilisé les légumes lors de la semaine banalisée, en réalisant 2 succulentes recettes. Nos jardiniers se sont transformés pour l’occasion, en apprentis cuisiniers.
Atelier cuisine un peu triste ! ! ! Hé oui pas drôle, de couper 800g d’échalotes : ça pique dur les yeux et on pleure beaucoup ! Mais on n’abandonne pas, on est très courageux et quel plaisir après sur les papilles !
L’empreinte écologique
L’empreinte écologique
Lundi 6 février Bénédicte de la base du Douron est venue nous faire une animation sur l’empreinte écologique . L’empreinte écologique est ce que les humains laissent sur la terre en utilisant les ressources ; c’est la place que l’on prend.
Robinson
On a fait le jeu de Robinson , on devait trouver tout ce dont on aurait besoin si on se retrouvait sur une île déserte : un abri sur pilotis, de la chaleur, un point d’eau, de la nourriture et du bois. Et on a remarqué qu’une seule personne prenait la moitié de l’île pour ses besoins essentiels.
Chaque groupe place son empreinte sur le plateau de jeu
Planète enjeux
Après on a fait le jeu de « la planète enjeux ». Nous avons dû remplir un questionnaire pour déterminer l’empreinte écologique de chacun (c’était un score où il fallait avoir le moins de points possibles) ; puis on calculait le score du groupe, puis celui de la classe. Sur le plateau de jeu, chaque groupe plaçait son empreinte. Ensuite, on a déposé un carton représentant notre terre et on a vu que notre consommation dépassait la capacité de la terre.
Photos de famille
Ensuite Bénédicte nous a fait observer une photo par groupe. Sur ces photos, il y avait des familles de différents coins du monde (Allemagne, Afrique, Argentine, Pérou, Mongolie) et toute la nourriture qu’elles consommaient en une semaine. Par exemple, la famille allemande ne comprenait que 4 personnes mais ils mangeaient énormément de charcuteries et de boissons sucrées et gazeuses. Par contre, la famille africaine comprenait 13 personnes et ils consommaient moins : céréales, pommes de terre, fruits secs, fruits. Ces produits étaient cultivés près de chez eux et n’avaient pas d’emballages donc leur empreinte écologique est faible.
Propositions pour réduire notre empreinte écologique
Réduire les emballages (privilégier les produits qui en ont peu) ; acheter les fruits et les légumes quand c’est la saison ; utiliser le bois comme moyen de chauffage.
Histoires
Histoires racontées par Jean-Claude Pierre et Jean-Marie Pelt
Histoire de la loutre (histoire vraie)
En Alaska
On tue les loutres pour leur fourrure. Elles ont failli disparaître (à force de les tuer), on a essayé de les protéger, mais elles ont quand même disparu. On va vous expliquer comment : elles ont disparu, mangées par les orques, car on pêchait trop de poissons, du coup les orques, qui mangeaient les poissons, ont mangé les loutres. Les oursins qui étaient mangés par les loutres étaient tellement nombreux qu’il n’y avait plus d’algues et les alevins des poissons qui grandissaient cachés à l’intérieur n’ont pas survécu.
Histoire de Jean-Marie Pelt
Histoire du colibri
En Afrique, un jour un terrible incendie s’est déclaré. Tous les animaux se réunirent autour de leur chef le roi lion. Tout le monde parlait fort, se disputait mais personne ne trouvait de solution. Pendant ce temps, le feu s’étendait. Un petit colibri passait devant eux toutes les dix minutes. A un moment le roi s’énerva :
« Tu ferais mieux de nous aider au lieu de voler dans tous les sens ! !
- Moi au moins, je fais quelque chose, dit le colibri.
- Ah oui, et quoi, demanda le roi ?
- Je vais à l’étang, je mets deux ou trois gouttes d’eau dans mon bec et je vais les déposer sur le feu.
- Et tu crois qu’avec ça le feu va s’éteindre, demanda le roi ?
- Non, dit le colibri, mais si tout le monde fait comme moi peut-être que oui, dit le colibri. »
Morale : Si chacun met un peu du sien on peut sauver la planète.
Histoire de Jean-Claude Pierre
Les journalistes au théâtre
Les journalistes du Super-Canard ont été accueillis par Corinne, bénévole du théâtre de Morlaix
Avec la classe de CM2 du Véléry, ils ont été guidés dans tous les coins et recoins du théâtre.Le théâtre à l’italienne de Morlaix a été créé grâce au don de Paul-Ange de Guernisac.
Les travaux ont été effectués par une entreprise de Lyon et ont duré une année.
L’inauguration a eu lieu en 1888, il y a 124 ans. Malheureusement en 1996, il ferme parce qu’il est dangereux, mais après 18 mois de travaux il rouvre en 2002. La restauration a coûté très cher. La visite a commencé dans le hall qui a une forme d’ellipse (ovale). Les journalistes ont découvert les différentes pièces. Ils ont commencé par le foyer : c’est un lieu pour se retrouver ou se détendre. Dans un foyer, il y a toujours une cheminée (on ne l’allume plus depuis que le théâtre de Rennes a brûlé). Ensuite ils sont allés sur les loges puis ils sont montés dans le paradis pour redescendre sur la scène. Ils ont visité des passages secrets (un sous-sol et deux ou trois étages au-dessus ; c’était un peu dangereux !!)
Le théâtre de Morlaix est décoré à l’italienne : on y voit des anges, des colonnes corinthiennes, des fleurs méditerranéennes. C’est très coloré. Au-dessus de la loge du sous-préfet, côté jardin, on voit des hermines que l’on retrouve sur le drapeau breton. Au-dessus de la loge du maire, côté cour, on voit le bateau « la cordelière » des armoiries de Morlaix. Le bâton utilisé pour frapper les trois coups est le brigadier. Il y a presque toutes les mêmes couleurs dans chaque pièce (vert, rouge et jaune). Il est chauffé au gaz. Le théâtre de Morlaix est l’un des plus récents à l’italienne.
Les loges
Les gens les plus riches occupaient les loges. Ils pouvaient ainsi être discrets et ne pas se faire voir. Le parterre : ce sont les places disposées juste devant la scène. Les sièges sont couverts de velours rouge bordeaux. Ils sont légèrement en pente pour que tous les spectateurs voient la scène. Le balcon : ce sont les places du premier étage. Elles sont très bien placées pour voir la scène.
Le poulailler
Ce sont les places du deuxième étage. On les appelle le poulailler car, à une époque, on y aurait peut-être mis du grillage pour que les spectateurs ne tombent pas.Le paradis Ce sont les places les plus hautes, celles qui se trouvent le plus près du ciel qui est le plafond décoré du théâtre. Autrefois ces places étaient réservées aux plus pauvres. Les spectateurs y étaient debout.
La scène
C’est l’espace des comédiens.
On y voit des projecteurs qui apportent la lumières et les décors. Des rideaux permettent aux comédiens de se cacher. Après les coups de brigadier, le grand rideau rouge s’ouvre sur la scène.
Le grenier.
Dans le grenier, on voit encore les machineries en bois qui actionnaient les décors et les anges volants.
Le sous-sol
Dans le sous-sol, des rails permettaient de déplacer les décors sur la scène. Une trappe permettait aussi à un comédien de disparaître de la scène. Dans le sous-sol, il y a de l’eau qui coule de la roche et, autrefois, on y voyait des rats.
Du coq au yack
Du coq au yack
Rodrigue, la marionnette Arzi et Zoé sont partis de Strasbourg à vélo jusqu’à Saint-Pétersbourg. Là-bas, ils ont pris le transsibérien pour aller jusqu’au lac Baïkal qui se situe au centre de la Russie. Ce voyage en train a duré 4 jours et 3 nuits. C’est pourquoi il peut contenir des couchettes. Il y a donc une première classe où l’on dort à deux par cabine, la deuxième classe où on dort à quatre par cabine et la troisième classe où on dort avec tout le monde. Rodrigue Zoé et Arzi dormaient dans la 3e classe. Ils se nourrissaient avec des plats préparés par des dames qui les apportaient quand le train s’arrêtait.
Après ce long voyage en train, ils sont finalement arrivés à destination. Ils étaient au lac Baïkal. De-là, ils ont pris le transmongolien pendant 3 jours puis ils ont continué leur voyage en bus. Un petit peu après, ils se sont arrêtés pour continuer à pied puis ils ont profité de la chaleur. Là-bas, les trois compagnons ont acheté un cheval qui se nommait Uzlek. Cet animal les aura bien aidés pour porter les bagages mais ils l’ont revendu à des gens qui les ont accueillis dans leur yourte.
A la fin, ils sont revenus sur leurs pas pour revenir à Morlaix. Ce voyage aura duré 5 mois en tout car ils ont traversé de nombreux pays : l’Allemagne, la Pologne, la Biélorussie, les pays Baltes, (la Lituanie, la Lettonie, l’Estonie) la Russie et la Mongolie.
Les CE2 et CM1 au théâtre
Vendredi 6 janvier, les classes de CE2 et CM1 sont allés au théâtre pour assister à le répétition du spectacle de la compagnie ’Ma non troppo’ qui aura lieu samedi soir. Les musiciens Benjamin Chénier et Alice Julien-Lafférière jouent du violon ; Pascale Jardin et Camille Rancière jouent du violon alto ; Keiko Gomi joue du violoncelle et Jean-Luc Ho joue du clavecin.
Les instruments
Le violon, l’alto et le violoncelle sont de la même famille. Les cordes du violon sont faites en boyau de mouton ; les fils de l’archet sont en crin de cheval. L’alto est un peu plus grave que le violon. Le violoncelle se tient entre les jambes, ses cordes sont en acier ; il a une pique en-dessous pour le poser au sol. Le clavecin est un peu le grand-père du piano ; il a deux claviers : l’un grave, l’autre plus aigü.
Emilie joue du clavecin !
Le théâtre de Morlaix.
Il date de 1888 ; il a été construit grâce à Ange de Guernisac qui, à sa mort, a légué 320 000F. à la ville de Morlaix. L’intérieur est très riche : le lustre est en forme d’étoile, de belles peintures ornent le plafond avec des anges. Les sièges sont en velours rouge, il y a aussi beaucoup de dorures. C’est un théâtre à l’italienne d’environ 400 places.
La musique
Les morceaux de musique que nous avions entendus étaient de la musique baroque de Bach et de ses inspirateurs. Pendant la répétition, les musiciens s’arrêtaient souvent pour discuter et noter des choses sur leur partition. A la fin, ils nous ont joué un morceau en entier. Puis, on a eu le droit de monter sur la scène et de toucher les instruments.
Merci à tous les musiciens ainsi qu’au personnel du théâtre pour leur accueil chaleureux.
Visite à Roscoff
Les Cycle 3 en visite à Roscoff
Les cycle 3 en visite à Roscoff
Les corsaires
Mardi 15 novembre, nous sommes allés à Roscoff, ancienne cité corsaire. Les corsaires attaquaient sous ordre du roi, lui donnaient la moitié du butin et enfermaient le reste dans des caves dont l’entrée ressemblaient à des fenêtres inclinées. Les pirates, par contre, attaquaient quand ils voulaient et gardaient tout pour eux. Les marchands anglais passaient par la Manche pour descendre vers le sud et se faisaient attaquer par les corsaires. Ils sont donc devenus corsaires à leur tour pour défendre leurs bateaux.
Un jour, les Anglais se sont révoltés et la guerre a été déclarée. Désormais, devant l’office du tourisme, se trouve un corsaire en armure de fer en souvenir de la guerre remportée par les Français. Mais nous pouvons aussi voir sur le vieux port et sur les bords de l’église Notre Dame de Cratz-Batz des canons orientés vers la mer. Noée, Camille S, Gaëtan G, Daphnée
La chapelle Sainte-Barbe
Quand on est au port de Roscoff, sur une petite colline, on voit une chapelle blanche. C’est la chapelle de Sainte-Barbe. Quand les Johnnies passaient en bateau devant cette chapelle pour rejoindre l’Angleterre, ils hissaient trois fois le drapeau pour saluer Sainte-Barbe pour qu’elle les protège pendant la traversée. La chapelle se voit de loin car sa couleur blanche est claire et elle sert d’amer pour les bateaux et les empêche de se fracasser contre les rochers. Tous les mois d’août, il y a une grande fête pour les Johnnies dans cette chapelle.
L’ancien port de Roscoff et ses environs
L ’ancien port de Roscoff abrite de nombreux bateaux différents : des vedettes, des barques, des voiliers, des chalutiers… Car Roscoff a une grande réputation pour son port de pêche et de plaisance mais on ne peut y accéder qu’a marée haute. Cette ville attire beaucoup de touristes (anglais la plupart grâce au ferry) car elle est riche en monuments, comme le phare ou l’abri du marin (en ville) Le phare de Roscoff est très haut, il mesure 24 m et il compte 95 marches. Ce phare a aussi une face peinte en blanc pour que les marins aient des repères de navigation quand ils reviennent de mer.
Mais il y a d’autres monuments : l’abri du marin lui est situé de l’autre côté où se trouve la chapelle Sainte-Anne ; de là, vous pourrez le voir. Il servait de dortoir et de station de sauvetage. Sur ce bâtiment où il est écrit : « L’abri du marin » il y a une lettre à l’envers qui est le « N » pour une raison inconnue.
L’église
Après la station de Roscoff, nous sommes partis à notre Dame de Croaz Batz. Au-dessus de la porte de l’église il y avait trois sculptures : un ange, un bateau comme celui de Christophe Colomb et la dernière était une personne de profil. Sur les côtés de l’église il y avait trois canons dirigés vers l’Angleterre. Contre un mur, se trouverait un cadran solaire et une pendule qui fonctionnait avec le soleil. Sur le cadrant était marqué « prenez garde à la dernière ». A côté de l’église il y avait un ossuaire. Nous voulions en savoir plus sur l’église alors nous sommes entrés à l’intérieur. Au plafond, il y avait un petit ange coloré. Dans un coin, il y avait un petit endroit ou l’on baptise les bébés. Contre une colonne de l’église sur les murs de l’église était sculptés trois caravelles. Un escalier en bois permettait au prêtre de monter lire les chapitres de la bible. L’église date du XVIe siècle. Et près de l’église il y avait une tombe, celle de la Sainte de Roscoff qui s’occupait des pauvres.
La vie des Johnnies et les oignons
Nous avons visité la maison des Johnnies où on nous a expliqué leur métier. Ils commençaient à l’age de 8 et 9 ans à cultiver les oignons puis ils prenaient le bateau pour aller vendre les oignons à pied ou à vélo en Angleterre . Les Johnnies font des tresses avec les oignons, pour les conserver plus longtemps et les transporter plus facilement. L’oignon rosé est le produit emblématique de Roscoff. Il a une appellation d’origine contrôlé A.O.C..La soupe à l’oignon, la tarte à l’oignon, le tourteau à l’oignon de Roscoff, l’oignon frit, le ballotin à l’artichaut au lieu jaune et à l’oignon au beurre blanc, la crème à l’oignon et croutons… sont de nombreuses recettes à l’oignon. La maison des Johnnies est un musée consacré à la vie des Johnnies
Salomé, Camille LR, Julie et Élisa
Station Biologique Marine
La Station Biologique se trouve sur la place George Teissier. Elle sert à des recherches sur les algues et les animaux marins qui vivent dans les eaux d’ici. Il y a des centaines d’espèces d’animaux marins. Ils travaillent sur les micro-organismes des poissons, des mollusques et les oursins. L’étude sur les calamars apporte beaucoup de compréhension du fonctionnement de notre cerveau. Dans leur vivier, il y a toutes sortes d’animaux pour faire des expériences. Si on met une étoile de mer dans un bassin avec une coquille St Jacques, elle devient tout folle. La station Biologique est un centre de recherche ; elle est célèbre dans le monde des chercheurs. L ’ancien aquarium va être transformé pour que la station biologique s’agrandisse.
Le port de Bloscon
C’est un port qui accueille les bateaux comme les bateaux de pêche. C’est un port de pêche et de commerce géré par le CCI (chambre de limonera et d’industrie)de Morlaix. Le Bloscon est un port en eau profonde. Les bateaux peuvent venir en marée haute ou basse. C’est un port qui accueille des bateaux comme Le Ferrie, les bateaux de pêché pour déposer des poissons a la criée pour qu’il soit vendus. Les Ferries vont en Angleterre. C’est un port en travaux pour que les bateaux viennent à l’heure qu’ils veulent. Le port est en travaux depuis 2009 car un nouveau port de plaisance aux 600 places devrait ouvrir en 2012 .
La criée de Roscoff
Voici des techniques de pêche : le filet, la pêche au chalut, la pêche aux casiers, la pêche à la palangre, et la pêche à la drague. Les différents types de poissons pêchés par le chalutier : la raie, la lotte, le rouget, le turbot… Poissons de pleine eau : les poissons pêchés le palangrieur et le fileyeurs. Le bar, le lieu, le saumon, la sardine… Les crustacés La coquille saint-Jacques est pêchée par le dragueur mais le crabe, la crevette, araignée de mer…tout ça c’est pêché au casier
La récolte des algues.
Pour pouvoir récolter des algues, depuis un an il faut avoir une licence. On récolte les algues avec une serpe, mais il ne faut pas la couper à ras du rocher car sinon elles ne repoussent plus. Alors, on les coupe un peu plus haut. On récolte les algues à marée basse. On récolte environ 1500 kg de Fucus Seratus par jour et 10 tonnes avant noël. En France il est récolté entre 75000 et 80000 tonnes d’algues par an. Cela fait travailler environ 400 personnes, dont 70 goémoniers professionnels. La production mondiale dépasse 6 millions de tonnes. Les bateaux goémoniers récoltent des laminaires avec un « scoubidou » qui les arrache au fond. La récolte est transportée par un camion vers des usines de traitement où elles sont d’abord lavées pour être débarrassées de leur sel et des saletés. Tout le monde peut récolter des algues près du rivage. Mais, seuls les goémoniers peuvent les pêcher en mer. Autrefois, ils allaient chercher le goémon avec une charrette et un cheval. On commence à récolter le goémon à partir du 15 avril jusqu’à la dernière marée d’octobre. Mathilde (CM2),
Algo plus
Michel et Monique ont inventé de la nourriture à base d’algue. Michel est un ancien cuisinier, passionné par la mer grâce à Thalassa. Algo plus vend de la nourriture à base d’algue et en plus c’est bon pour le corps. Ils se sont installés à Roscoff car c’est la qu’on trouve le plus grand nombre d’algues différentes. Les algues servent aussi de décoration où à faire du savon. Avec les algues, on peut aussi parfumer du caramel et du pâté de campagne. Dans les bonbons il y a de l’agar-agar, c’est un gélifiant obtenu à partir des algues.
Les différentes algues de Roscoff.
A Roscoff il existe environ 1000 espèces d’ algues. C’est la plus grande concentration d’algues au monde. Il y a seulement 14 espèces comestibles parmi lesquelles :L’ Himanthalia Elongata est le haricot de mer.La Laminaire Sucrée sert à faire des papillotes. En Extrême-Orient elle est considérée comme une friandise.Chondrus Crispus appelée aussi Pioca fournit du gélifiant pour faire des flans par exemple. Rhodimenia Palmata, le goémon à vache, peut être mangée crue ou ajoutée à un ragoût ou à une soupe.La dulse se mange dans une salade.Le Fucus Serratus sert de décoration dans les poissonneries et permet de garder au frais les poissons et les crustacés.L’Ulve ou algue verte est une algue pleine d’énergie. Elle contient 8 à 10 fois plus de vitamines que l’orange et 10 à 20 fois plus de calcium que le lait. Elle se mange fraiche, en salade et en paillettes.
Visite de Marylise Lebranchu
Compte-rendu de la visite de Marylise Lebranchu. Le 24 janvier 2011
Marylise Lebranchu a rendu visite à la classe de CM2 de notre école, pour répondre à nos questions. Marylise Lebranchu est la députée de la circonscription de Morlaix, elle a été maire de cette ville et Ministre de la Justice. En guise d’accueil, Agathe, la députée junior, lui a fait un discours de bienvenue. Nous lui avons posé quelques questions - une vingtaine – et avec une grande gentillesse elle y a répondu. Elle nous a même avoué vouloir se présenter pour un 4e mandat de députée de Morlaix.
Elle nous a raconté quelques anecdotes comme : c’est le président de l’assemblée qui allume et éteint les micros. Ou encore que les femmes n’avaient pas le droit d’aller à l’assemblée en pantalon. Les journalistes du Ouest-France et du Télégramme étaient présents, ils nous ont pris en photo.Nous avons trouvé Marylise Lebranchu très gentille.
Quelques questions posées par les enfants
1 -Avez -vous déjà proposé une loi et a-t-elle été promulguée ?
Non elle n’a pas été promulguée.
2 -Combien de temps dure une séance du parlement ?
Ça dépend des sujets. Parfois, les débats durent jusqu’à minuit ou une heure du matin.
3 -Qui a inventé le parlement ?
Le parlement date de la révolution française. Depuis, il s’est modifié.
4 -De quel groupe faites-vous partie ?
Je fais partie du groupe socialiste.
5 -Avez-vous un bureau à Paris avec une secrétaire ?
J’ai un bureau au parlement avec une attachée parlementaire.
6 -Avez-vous un numéro dans l’hémicycle ?
Oui mais je ne le connais pas.
7 -En quelle année avez-vous été élue, avec quelle pourcentage de voix ?
J’ai été élue en 1980 avec 52 % des voix.
8 -Quel est votre travail au parlement ?
Je suis dans la commission de la justice.
9 -Comment êtes-vous accueillis quand vous arrivez la première fois à l’assemblée ?
On nous donne tous les détails en une heure et ensuite, on se débrouille.
10 -Avez-vous le trac quand vous prenez la parole au parlement, quand vous montez à la tribune ?
Non, je n’ai pas le trac quand mon discours est préparé.
11 -Combien êtes-vous dans votre groupe ?
On est deux cents.
12 - Votre travail est-il difficile ?
Non ce n’est pas un travail difficile
13 - Quel est le moment le plus difficile dans votre travail, et le meilleur ?
C’est le moment du débat
14 - Pourquoi vouliez-vous être députée ?
Je voulais représenter ma région et j’aimais la politique.
15 - Depuis quand voulez vous être députée ?
Je voulais être députée depuis 1980.
16 - Parlez-vous plusieurs langues et lesquelles ?
Je parle le français et pas très bien l’anglais. Mon attachée parlementaire se moque souvent de moi car elle le parle très bien.
17 - Au 16e parlement des enfants, une classe avait présenté une proposition de loi concernant la participation des délégués de classes aux conseils d’écoles. Qu’en pensez-vous ? Cela a-t-il été discuté au parlement ?
Je ne sais pas.
Les députés juniors : Agathe Sainte Rose a été élue députée junior. C’est donc elle qui partira à l’Assemblée Nationale, à Paris, en mai, pour remplacer Marylise Lebranchu qui est députée de la circonscription de Morlaix. Elle présentera en cette occasion la proposition de loi rédigée par les cm2, si celle ci à été retenue. Son supléant est Romain Le Grand Chraback.
La journée mondiale pour le refus de la misère
Lundi 17 octobre 2011, journée mondiale du refus de la misère, les enfants du cycle 3 ont rencontré Francis Blouin, bénévole à ATD quart-monde. Avec lui, ils se sont penchés sur le problème de la misère dans le monde et en particulier sur les répercussions de celle-ci à l’école.
Les enfants ont été répartis dans 4 ateliers : Poésie avec Anne. Théâtre avec Béatrice. Interview avec Francis. Arts plastiques avec Jean-Pierre.
Atelier - Arts plastiques
Les enfants ont imaginé l’école idéale. Après un petit débat sur ce que pourrait être cette école idéale, où les inégalités seraient effacées, où les nouvelles technologies seraient très présentes (Les enseignants seraient même des robots), où la cour de récréation ressemblerait à un parc d’attractions, les enfants ont réalisé des dessins à la craie.
Atelier – Interview
Cet atelier a consisté en un dialogue entre Francis et les enfants. Exemples de questions :
- Qu’est-ce que tu dirais de l’école à un enfant qui ne connaît pas du tout l’école ?
- Lors du départ à l’école, comment te sens-tu ? (plaisir, peur, …)
- Qu’est-ce que tu aimes apprendre ?
- À quoi sert d’apprendre ?
- Qu’est-ce que tu aimes faire de ton temps libre ? Ou qu’est-ce que tu aimerais faire ?…
Atelier – Théâtre
Béatrice avait préparé des saynètes qui ont été interprétées par les enfants. Ces petites histoires montraient des situations où les enfants étaient confrontés à la misère, l’exclusion, la tolérance, l’entraide, la solidarité.
Atelier – Poésie Anne a invité les enfants à s’exprimer autour de l’école à travers un poème. Exemples :
A l’école
Je suis triste,
Je me demande si un jour
J’aurai la chance d’avoir des amis.
J’entends les autres se moquer de moiJe vois les autres bien habillés.
Je veux être normal.
Je suis pauvre et orphelin.
Je fais semblant de ne pas les entendre, mais…Je me sens rejeté. Camille LR CM2
A l’école
Je suis argentin.
J’habite dans une maison abandonnée
A côté de l’école.
J’entends les enfants dans la cour.
Je vois les enfants travailler.
Je veux aller à l’école.
Je suis tout seul.
Je fais semblant d’être mort.
Thibault CM2
A l’école
Je suis la copine d’Hadija.
Je me demande si elle va à l’école.
Chez elle, je ne vois pas de cahiers, de crayons.
Je suis triste pour elle.
Je m’inquiète pour elle.
Je vais chez elle,
Je ne la vois pas.
Je sais qu’elle travaille.
Je ne comprends pas.
Je veux l’aider.
J’essaieJ’espère qu’elle sera heureuse.
Wema CM2
A l’école
Je suis à l’école
Je me demande ce qu’ils font.
J’entends leur faiblesse.
Je vois leur misère.
Je veux tout changer.
Je suis triste.
Je fais semblant de partir
Je me sens triste.
Je touche leur travail.
Je m’inquiète pour eux.
Je pleure dans la cour.Je suis dans la joie.
Je comprends ce qu’ils font
Je dis bonjour.
J’aime l’école.
Je rêve pour eux
J’essaie de les aider
J’espère les rencontrer.
Valentin CM1
A l’école
Je suis triste de ne pas aller à l’école
Je me demande pourquoi les Français vont à l’école et pas moi
J’entends les autres crier de joie parce qu’ils vont à l ’école
Je vois les autres en train d’apprendre et moi je travailler
Je suis Mamadou
Je suis sans famille
Guy-Yann, CE2
Charles Lapicque
La vie d’un peintre marin : Charles Lapicque
Charles Lapicque est né à Theizé dans le Rhône. A 18 mois il est devenu orphelin. Il alla vivre chez sa grand-mère paternelle. Son oncle Louis lui apprenait à naviguer. On comprend alors qu’il soit si attiré par la mer, dès son plus jeune âge. En plus de ça, son oncle Augustin surnommé Tintin, lui racontait des récits de voyages. Des 6 ou 7 ans il a commencé à construire des maquettes. A 18 ans, il embarque vers le Cap Horn. En 1920, il fait ses premières peintures à l’huile. Vers les années 20, il devient ingénieur en énergie électrique. Dans ses peintures,il inverse l’ ordre des couleurs. Pendant la guerre de 39 à 45 il peint le port de Loguivy (les bateaux sont couchés mais le drapeau Français est levé.) Il devient alors peintre de la marine en 1948. En 1951, il achète le Flyning Fox (pour faire de nombreuses régates) et dessine le Frynaudour en 1960 puis il le fait construire au chantier naval de Paimpol. Il meurt le 15 juillet 1988 à Orsay.
Les tableaux de Charles Lapicque
Les élèves ont aimé les tableaux de Charles Lapicque
Manoeuvre au soleil couchant
Le ciel est multicolore, il y a deux bateaux qui naviguent sur l’eau bleue et verte.Le capitaine tient une paire de jumelles. En bas à droite il y a la signature de Lapicque. Ce ne sont pas de bateaux de guerre mais de pêche.C’est le soleil couchant .J’aime ce tableau car il est joli. Valentin et Enzo V.
Les régates
Cette tapisserie de Charles Lacpique est très colorée. On voit des bateaux en régates. Il y a deux mouettes très menaçantes et trois marins sur chaque bateau de course. La mer se déchaîne et il y a un ciel bleu. Les mouettes sont dans les coins du tableau. Macéo
Manœuvres de nuit
Sur le tableau il y a des marins sur un vieux bateau de guerre. C’est le soir et le ciel est étoilé. Des grandes lumières avec des hélices de toutes les couleurs sont sur les bateaux. La mer est de toutes les couleurs:rouge, bleu et vert. Et il y a beaucoup de boutons sur le tableau de bord. Ce tableau me plaît beaucoup parce qu’il y a plein de belles couleurs et je trouve que les bateaux sont beaux. Simon
Le portrait du marin
C’est un portrait d’un marin sur un fond bleu-vert avec des nuages clairs. Le portrait est sur un bateau coloré, sans vitre et échoué. Devant le bateau on voit un paysage clair. Dans le bateau il y a des meubles comme une table, une étagère. Sur la gauche on voit des maisons et on croit qu’on est à la fois à l’intérieur et à l’extérieur.
Tessa
Les énergies
Les énergies
Guy Jézéquel et Daniel Bideau, tous deux physiciens à l’université de Rennes, sont venus à l’école à l’occasion de la semaine de la science. Ils sont maintenant à la retraite mais aiment partager leur passion des sciences. Ils nous ont montré que la physique, ce n’est pas difficile à comprendre, et c’est important dans notre vie.
« On est tous attentifs ; on regarde les expériences. »
Tout d’abord, on nous a expliqué qu’il y a plusieurs formes d’énergie : l’énergie chimique, l’énergie mécanique, l’énergie lumineuse et la chaleur. Puis, on a réfléchi pour trouver toutes les sources d’énergie et on les a classées :
| Énergies fossiles | Énergies renouvelables |
|---|---|
| gaz | eau |
| pétrole | soleil |
| charbon | vent |
| uranium 235 | bois |
| terre |
Machine à vapeur(miniature !) C’est avec Denis Papin, un Français, que tout à commencé au 17e siècle : on transforme la chaleur(énergie thermique) en énergie mécanique.
Machine à vapeur(la vraie !)
Depuis longtemps, l’homme utilise les sources d’énergies fossiles… mais, problème ! Bientôt il n’y en aura plus !Voici le temps qui nous reste :-charbon : 220ans-pétrole : 40 ans-gaz : 70 ans-uranium 235 : 70 ans Donc, il y a urgence ! Il faut trouver d’autres sources d’énergie et mieux consommer.En plus, les énergies fossiles dégagent du CO2 dans l’atmosphère… ça pollue !Ce gaz (et d’autres) réduisent la couche d’ozone qui nous protège. Donc, le climat se réchauffe et très bientôt, le niveau des mers va monter.
Avec une pompe de gonflage, on envoie de l’air qui fait tourner une hélice. Puis l’énergie de l’hélice est transformée en courant électrique qu’on a mesuré avec un voltmètre.
Alors, que faire ????Les énergies renouvelables sont là pour toute notre vie et même encore pour ceux qui viendront après nous. En plus, elles ne polluent pas.Le vent : installer des éoliennes.L’eau : installer des centrales hydrauliques ou utiliser les forces du courant et des marées avec des hydroliennes. Le soleil : utiliser des panneaux solaires ou photovoltaïques pour sa maison (ou des habitats collectifs). La terre : on peut utiliser pour chauffer sa maison un système de géothermie : on capte avec des tuyaux enterrés dans le jardin la chaleur de la terre ; puis une chaudière chauffe de l’eau qui circule dans le sol de la maison. Le bois ou les plantes : ils peuvent servir de combustibles(biomasse)
Un spot lumineux est braqué sur un petit carré qui contient des cellules photovoltaïques ; la chaleur se transforme en énergie mécanique et fait tourner l’hélice. Quand on éloignait la lumière de la plaque carrée, l’hélice ne tournait plus.
Voici deux petites maisons : l’une est bien isolée, l’autre non. Quand on braque les projecteurs : la maison isolée affichait 22,5° et y restait ; la maison non isolée montait jusqu’à 27°.
Il faut donc changer nos habitudes : on peut se déplacer davantage à pied ou à vélo ; utiliser des voitures électriques ; isoler les maisons pour ne pas gaspiller le chauffage ; éteindre les lumières derrière soi ; ne pas laisser les appareils en veille…
Poèmes Dans Morlaix, il y a
Dans Morlaix, il y a
Dans Morlaix, il a une rue.
Dans la rue, il y a une maison.
Dans la maison, il y a un escalier.
En haut de l’escalier, il y a une table.
Sur la table, il y a une tasse.
Dans cette tasse, il y a du café.
Dans le café, il y a du sucre.
Le sucre pousse le café.
Le café fait tomber la tasse.
La tasse fait tomber la table.
La table tombe dans l’escalier.
L’escalier fait tomber la maison.
La maison tombe dans la rue.
La rue fait tomber Morlaix
Anthony
Dans Morlaix, il y a un bois.
Dans ce bois, il y a une voiture.
Sous cette voiture, se trouve un trou.
Dans ce trou, se dissimule un passage secret.
Au bout du passage secret, il y a une chambre.
Dans cette chambre, il y a un lit.
Sur ce lit est posé un livre.
Le livre détruisit le lit.
Le lit emporta le passage secret.
Le passage secret reboucha le trou.
Le trou poussa la voiture.
La voiture tomba sur le bois.
Et le bois envahit Morlaix.
Elliot
Dans Morlaix il y a
Dans Morlaix, il y a une rue.
Dans cette rue, il y a un magasin.
Dans ce magasin, il y a une étagère.
Sur cette étagère, il y a un sac.
Derrière ce sac, il y a un oiseau.
l’oiseau s’envola en emportant le sac,
le sac, emporta l’étagère,
L’étagère, emporta le magasin,
Le magasin emporta la rue
Et la rue emporta Morlaix.
Wema
Salon des Passions 2e édition
Samedi 12 et dimanche 13 mai 2012
L’an passé, le Salon des Passions a eu un franc succès. Les visiteurs et les exposants sont repartis ravis. C’est pourquoi nous avons décidé de remettre le couvert cette année.
De nombreux exposants se sont déjà proposés : peintres, sculpteurs, vanniers, créateurs de bijoux, collectionneurs de voitures, maquettistes, botanistes, bricoleurs en tous genres, généalogistes, photographes, maquilleuse, et bien d’autres.
La salle de gym sera encore le lieu où se produiront les artistes, chanteurs, danseurs, comédiens, musiciens, conteurs,…Cette année, des enfants de l’école proposeront un petit orchestre et des chants accompagnés par un orgue de Barbarie.Sur la cour, des amateurs de voitures anciennes présenteront leur passion.Le samedi en soirée, un débat aura lieu sur le thème »Passion et prise de risque ».Venez nombreux et faites marcher le bouche à oreille !








































































































































































































































